Summary: | Les partis-pris dans le choix et l’identification des extraits contribuent dans les deux cas à brouiller le statut des textes (traduction ou adaptation ?) et l’état de la langue proposés aux élèves, gommant au lieu de l’exploiter le processus de transmission et de réécriture. La délimitation des extraits manifeste une exploitation didactique très différente : l’un privilégie la cohésion textuelle quand l’autre s’intéresse prioritairement au mythe, mais réduit à un digest dans le texte et au plus petit dénominateur commun dans la sélection des images du couple. L’examen du manuel le plus récent à la lumière des instructions officielles de 2008 (collège) invite à s’interroger sur le potentiel du corpus médiéval dans la double perspective d’une articulation entre langue et littérature et entre français et histoire des arts. Faute d’en intégrer les spécificités, de contextualiser les documents et de mobiliser des contributeurs spécialisés y compris en histoire des arts, ses ressources restent encore sous-exploitées.
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