The Suffrage Pageant Play: Making and Performing Women’s History in Cicely Hamilton’s A Pageant of Great Women (1909) and Christopher St. John’s The First Actress (1911)

Au cours des dernières décennies, le théâtre suffragiste a été redécouvert et constitue aujourd’hui la première vague du théâtre féministe britannique. Tandis que la Nouvelle Femme en tant qu’individu était devenue un trope récurrent dans le mouvement du New Drama, les pièces suffragistes mettent l’...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Eleanor Stewart
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires du Midi 2019-11-01
Series:Caliban: French Journal of English Studies
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/caliban/6948
Description
Summary:Au cours des dernières décennies, le théâtre suffragiste a été redécouvert et constitue aujourd’hui la première vague du théâtre féministe britannique. Tandis que la Nouvelle Femme en tant qu’individu était devenue un trope récurrent dans le mouvement du New Drama, les pièces suffragistes mettent l’accent sur le collectif, reflétant la campagne politique elle-même, connue pour ses cortèges et ses défilés spectaculaires. Ce nouvel esprit de solidarité se traduit pour la première fois au théâtre dans Votes for Women ! (1908) d’Elizabeth Robins, célèbre pour sa scène de rassemblement politique.Sur scène, cette transition de l’individu vers le collectif n’était pas seulement représentée à travers des évènements publics et des discours politiques mais aussi à travers l’instrumentalisation de l’histoire. Les dramaturges ont mis en scène des pionnières pour établir des liens entre les générations passées, présentes et futures afin de créer une communauté féminine transhistorique. Leurs œuvres célèbrent les femmes du passé, contribuent à fonder une historiographie féministe et permettent aux femmes d’envisager un avenir meilleur. Cet article aborde deux pièces suffragistes, A Pageant of Great Women (1909) de Cicely Hamilton et The First Actress (1911) de Christopher St. John, qui ne défendent pas l’émancipation féminine par le biais d’intrigues « suffragistes » mais en représentant scéniquement l’histoire des femmes. L’article explore la façon dont les formes dramatiques du passé (le défilé, la moralité) et la mise en scène de figures historiques légitiment la campagne en faveur du vote et condamnent les arguments anti-suffragistes.
ISSN:2425-6250
2431-1766