Conséquences des nouveaux « systèmes d’unités phosphore » sur la formulation des régimes

Les nouvelles Tables INRA-AFZ 2004 fournissent, dans le domaine du phosphore (P), un ensemble de caractéristiques originales des matières premières qui ont conduit à la mise en place de nouveaux systèmes «phosphore» pour les différentes espèces animales. L’utilisation de ces divers éléments a été t...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: P. CHAPOUTOT, F. PRESSENDA
Format: Article
Language:fra
Published: Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) 2005-07-01
Series:INRAE Productions Animales
Online Access:https://productions-animales.org/article/view/3526
Description
Summary:Les nouvelles Tables INRA-AFZ 2004 fournissent, dans le domaine du phosphore (P), un ensemble de caractéristiques originales des matières premières qui ont conduit à la mise en place de nouveaux systèmes «phosphore» pour les différentes espèces animales. L’utilisation de ces divers éléments a été testée dans le cadre d’une étude de formulation unitaire d’aliments pour porc par programmation linéaire. Ces nouvelles normes ont été comparées à l’ancien système INRA 1989. Par ailleurs, différents modèles ont été proposés permettant d’intégrer l’action des phytases végétales des matières premières ainsi que celle des phytases microbiennes. L’effet des phytases sur la libération du P digestible a été étudié en se basant non seulement sur une liaison linéaire mais aussi à travers une relation non-linéaire tout en prenant en compte également une interaction entre les phytases végétales et microbiennes. De plus, ces modèles ont permis d’associer dans la formulation à moindre coût des régimes pour porc une dimension «rejets de phosphore», dont l’incidence économique a varié selon les contextes technico-économiques étudiés. Ce nouveau système, ainsi mis en œuvre, permet de concevoir des régimes qui couvrent de façon plus satisfaisante le besoin en P digestible de l’animal, en diminuant la place de la complémentation phosphorée. Il conduit à réduire l’apport en P total et, par conséquent, la fraction de P rejetée.
ISSN:2824-3633