Les libertés des cités de l'Afrique romaine

Des premiers contacts avec Rome, en 146 a. C., jusqu’à la fin du règne de Septime Sévère en 211, des villes africaines reçurent du Sénat ou des empereurs des privilèges juridiques dont le plus convoité était la liberté (libertas). Durant ces trois siècles et demi, on recense au moins quatre grands m...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Samir Aounallah
Format: Article
Language:deu
Published: UNICApress 2020-10-01
Series:Cartagine. Studi e Ricerche
Subjects:
Online Access:https://ojs.unica.it/index.php/caster/article/view/4222
_version_ 1797712917354774528
author Samir Aounallah
author_facet Samir Aounallah
author_sort Samir Aounallah
collection DOAJ
description Des premiers contacts avec Rome, en 146 a. C., jusqu’à la fin du règne de Septime Sévère en 211, des villes africaines reçurent du Sénat ou des empereurs des privilèges juridiques dont le plus convoité était la liberté (libertas). Durant ces trois siècles et demi, on recense au moins quatre grands mouvements de “libération”. Le premier est consécutif à la troisième guerre punique qui vit naître, en 146 a. C., les sept premiers populi liberi, exclus de la formula provinciae. Le second est une conséquence de la victoire de Marius contre Jugurtha en 105 a. C. qui eut pour résultat la fondation, en Numidie, d’au moins trois “colonies” libres, non soumises à la potestas du roi. Le troisième mouvement, qui est le plus important, intervint après la victoire de César à Thapsus qui mit fin à l’ancienne liberté et promut d’autres, faisant passer le nombre total des villes libres de sept à trente, toutes incluses dans la formula provinciae. Enfin, la dernière est l’œuvre émancipatrice de Septime Sévère grâce à laquelle naquirent non pas des cités pérégrines libres, mais exclusivement des municipes libres. L’Afrique connut des faits militaires - la première guerre civile entre Sylla et Marius dont le lieutenant fut défait par Pompée en 81 a. C., la révolte des tribus du centre et du sud de 22 a. C. à 6, le soulèvement des Musulames de Tacfarinas, entre 17 et 24 et enfin les crises de successions - qui ont pesé sur le devenir des villes en fonction des alliances qu’elles avaient conclues. Durant ces trois siècles et demi, le contenu de la libertas a beaucoup évolué.
first_indexed 2024-03-12T07:28:49Z
format Article
id doaj.art-07fcb705fc7849ac94a48f018128f3fe
institution Directory Open Access Journal
issn 2532-1110
language deu
last_indexed 2024-03-12T07:28:49Z
publishDate 2020-10-01
publisher UNICApress
record_format Article
series Cartagine. Studi e Ricerche
spelling doaj.art-07fcb705fc7849ac94a48f018128f3fe2023-09-02T21:55:17ZdeuUNICApressCartagine. Studi e Ricerche2532-11102020-10-01510.13125/caster/42224222Les libertés des cités de l'Afrique romaineSamir Aounallah0Institut National du PatrimoineDes premiers contacts avec Rome, en 146 a. C., jusqu’à la fin du règne de Septime Sévère en 211, des villes africaines reçurent du Sénat ou des empereurs des privilèges juridiques dont le plus convoité était la liberté (libertas). Durant ces trois siècles et demi, on recense au moins quatre grands mouvements de “libération”. Le premier est consécutif à la troisième guerre punique qui vit naître, en 146 a. C., les sept premiers populi liberi, exclus de la formula provinciae. Le second est une conséquence de la victoire de Marius contre Jugurtha en 105 a. C. qui eut pour résultat la fondation, en Numidie, d’au moins trois “colonies” libres, non soumises à la potestas du roi. Le troisième mouvement, qui est le plus important, intervint après la victoire de César à Thapsus qui mit fin à l’ancienne liberté et promut d’autres, faisant passer le nombre total des villes libres de sept à trente, toutes incluses dans la formula provinciae. Enfin, la dernière est l’œuvre émancipatrice de Septime Sévère grâce à laquelle naquirent non pas des cités pérégrines libres, mais exclusivement des municipes libres. L’Afrique connut des faits militaires - la première guerre civile entre Sylla et Marius dont le lieutenant fut défait par Pompée en 81 a. C., la révolte des tribus du centre et du sud de 22 a. C. à 6, le soulèvement des Musulames de Tacfarinas, entre 17 et 24 et enfin les crises de successions - qui ont pesé sur le devenir des villes en fonction des alliances qu’elles avaient conclues. Durant ces trois siècles et demi, le contenu de la libertas a beaucoup évolué.https://ojs.unica.it/index.php/caster/article/view/4222Ambassadesattribution dediticii dignitas hospitium
spellingShingle Samir Aounallah
Les libertés des cités de l'Afrique romaine
Cartagine. Studi e Ricerche
Ambassades
attribution
 dediticii
 dignitas
 hospitium
title Les libertés des cités de l'Afrique romaine
title_full Les libertés des cités de l'Afrique romaine
title_fullStr Les libertés des cités de l'Afrique romaine
title_full_unstemmed Les libertés des cités de l'Afrique romaine
title_short Les libertés des cités de l'Afrique romaine
title_sort les libertes des cites de l afrique romaine
topic Ambassades
attribution
 dediticii
 dignitas
 hospitium
url https://ojs.unica.it/index.php/caster/article/view/4222
work_keys_str_mv AT samiraounallah leslibertesdescitesdelafriqueromaine