Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique

La direction en traduction organise la plupart des discours sur l’éthique qui s’articule souvent autour de la relation national/étranger et de la position de celui qui accueil, c’est-à-dire de celui qui traduit l’étranger dans sa langue. En ce sens, l’éthique se présente comme un rapport de soi enve...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Alice Maria Araújo Ferreira
Format: Article
Language:Spanish
Published: Universidade de São Paulo 2023-12-01
Series:Revista Criação & Crítica
Subjects:
Online Access:https://www.revistas.usp.br/criacaoecritica/article/view/216982
_version_ 1797356379403452416
author Alice Maria Araújo Ferreira
author_facet Alice Maria Araújo Ferreira
author_sort Alice Maria Araújo Ferreira
collection DOAJ
description La direction en traduction organise la plupart des discours sur l’éthique qui s’articule souvent autour de la relation national/étranger et de la position de celui qui accueil, c’est-à-dire de celui qui traduit l’étranger dans sa langue. En ce sens, l’éthique se présente comme un rapport de soi envers l’autre, de la traduction envers l’original, une hospitalité, une fidélité. Henri Meschonnic quant à lui, analysant l’éthique à l’instance du sujet, la définit dans un double rapport à soi et à l’autre, qui émerge du rapport des sujets au vivre. Ce double rapport comparait se manifeste dans notre essai, d’une part, dans le thème, puisque dans cette direction l’original et l’altérité ne sont pas du même côté, et d’autre part, chez le sujet e/i-migré qui ne sépare pas ce que la distance a éloigné. Nous partons d’un récit personnel de migration et traduction qui met en scène les rapports affectifs que le sujet é/i-migré entretient avec les langues qui lui servent à vivre. Dans un second temps, l’éthique du traduire étant liée à la conception même de traduction comme relation, c’est ce rapport qu’il nous faudra questionner, ou plutôt les rapports. Peut-on traduire dans un double rapport éthique lié à l'altérité et à l'original qui, cette fois, ne sont pas du même côté ? Ou encore, comment (car c'est toujours un mode) être éthique avec soi-même et avec l'autre tel que les deux versants se constituent comme sujet par/dans la relation ?
first_indexed 2024-03-08T14:25:46Z
format Article
id doaj.art-0a3598d3db35491da3973ea8a110fc5a
institution Directory Open Access Journal
issn 1984-1124
language Spanish
last_indexed 2024-03-08T14:25:46Z
publishDate 2023-12-01
publisher Universidade de São Paulo
record_format Article
series Revista Criação & Crítica
spelling doaj.art-0a3598d3db35491da3973ea8a110fc5a2024-01-13T04:12:28ZspaUniversidade de São PauloRevista Criação & Crítica1984-11242023-12-0137Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthiqueAlice Maria Araújo Ferreira0Universidade de BrasíliaLa direction en traduction organise la plupart des discours sur l’éthique qui s’articule souvent autour de la relation national/étranger et de la position de celui qui accueil, c’est-à-dire de celui qui traduit l’étranger dans sa langue. En ce sens, l’éthique se présente comme un rapport de soi envers l’autre, de la traduction envers l’original, une hospitalité, une fidélité. Henri Meschonnic quant à lui, analysant l’éthique à l’instance du sujet, la définit dans un double rapport à soi et à l’autre, qui émerge du rapport des sujets au vivre. Ce double rapport comparait se manifeste dans notre essai, d’une part, dans le thème, puisque dans cette direction l’original et l’altérité ne sont pas du même côté, et d’autre part, chez le sujet e/i-migré qui ne sépare pas ce que la distance a éloigné. Nous partons d’un récit personnel de migration et traduction qui met en scène les rapports affectifs que le sujet é/i-migré entretient avec les langues qui lui servent à vivre. Dans un second temps, l’éthique du traduire étant liée à la conception même de traduction comme relation, c’est ce rapport qu’il nous faudra questionner, ou plutôt les rapports. Peut-on traduire dans un double rapport éthique lié à l'altérité et à l'original qui, cette fois, ne sont pas du même côté ? Ou encore, comment (car c'est toujours un mode) être éthique avec soi-même et avec l'autre tel que les deux versants se constituent comme sujet par/dans la relation ? https://www.revistas.usp.br/criacaoecritica/article/view/216982TraductionThèmeMigrationHenri MeschonnicÉthique
spellingShingle Alice Maria Araújo Ferreira
Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique
Revista Criação & Crítica
Traduction
Thème
Migration
Henri Meschonnic
Éthique
title Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique
title_full Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique
title_fullStr Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique
title_full_unstemmed Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique
title_short Je traduis toujours dans une autre langue, je ne suis l’hôte d’aucune : le thème et l’éthique
title_sort je traduis toujours dans une autre langue je ne suis l hote d aucune le theme et l ethique
topic Traduction
Thème
Migration
Henri Meschonnic
Éthique
url https://www.revistas.usp.br/criacaoecritica/article/view/216982
work_keys_str_mv AT alicemariaaraujoferreira jetraduistoujoursdansuneautrelanguejenesuislhotedaucunelethemeetlethique