Variabilite génétique de la digestibilité du maïs ensilage mesurée sur des moutons standards

918 mesures de digestibilité d’ensilages de maïs par des moutons standards, qui portaient sur 175 génotypes, ont été récapitulées après des expérimentations réalisées entre 1969 et 1990 à l’INRA de Lusignan. Les analyses de variance montrent que les effets liés au génotype sont toujours très signifi...

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Bibliographic Details
Main Authors: Y. BARRIÈRE, J.C. ÉMILE, R. TRAINEAU, Y. HÉBERT
Format: Article
Language:fra
Published: Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) 1992-10-01
Series:INRAE Productions Animales
Online Access:https://productions-animales.org/article/view/4238
Description
Summary:918 mesures de digestibilité d’ensilages de maïs par des moutons standards, qui portaient sur 175 génotypes, ont été récapitulées après des expérimentations réalisées entre 1969 et 1990 à l’INRA de Lusignan. Les analyses de variance montrent que les effets liés au génotype sont toujours très significatifs, même en prenant en compte la précocité des hybrides et en excluant le matériel brown-midrib. Le CUD moyen de la matière organique mesuré (70,8 %) et les valeurs énergétiques moyennes qui en sont déduites (0,90 UFL et 0,84 UFV) confirment les valeurs données par les tables, mais ces mesures montrent aussi que des différences importantes existent entre génotypes. L’effet du groupe de précocité du matériel génétique est net, les hybrides tardifs ayant une digestibilité de 2,5 points inférieure et une valeur UFL moyenne plus faible de 0,05 UF. Entre hybrides précoces inscrits, les différences sont couramment voisines de 4 points pour le CUD de la matière organique, soit 0,07 UF et peuvent atteindre 8 points, soit 0,15 UF. La valeur énergétique des ensilages n’est pas liée à leur teneur en grain, des ensilages à 0,90 UFL ayant ainsi des teneurs en grain comprises entre 20 et 60 %, et réciproquement des ensilages à 48% de grains ayant des valeurs UFL comprises entre 0,78 et 1,05. Les corrélations entre productivité et digestibilités ou valeur énergétique sont faibles. Les différences de digestibilité peuvent en partie être reliées aux efforts de sélection pour l’amélioration de la résistance mécanique des plantes à la verse et à la casse. L’intégration d’un critère de sélection prédictif de la digestibilité devrait permettre de maîtriser cette dérive en choisissant les génotypes réalisant un bon compromis entre résistance à la verse et valeur énergétique.  
ISSN:2824-3633