« L’argent permet de faire quelque chose, mais il n’est pas l’objectif ultime. »

Pierre François est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de Sociologie des organisations de l’Institut d’Études Politiques. Spécialiste de sociologie économique, dont il utilise les outils pour analyser la dynamique des mondes de l’art, Pierre François a travaillé, dans sa thèse, sur l...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Anne Monier
Format: Article
Language:English
Published: Éditions de l'EHESS 2018-09-01
Series:Transposition
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/transposition/2585
Description
Summary:Pierre François est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de Sociologie des organisations de l’Institut d’Études Politiques. Spécialiste de sociologie économique, dont il utilise les outils pour analyser la dynamique des mondes de l’art, Pierre François a travaillé, dans sa thèse, sur le monde de la musique ancienne. Il revient ici sur ses recherches et quelques résultats clés autour d’une question centrale - celle de l’argent et de son rôle dans l’art. Il évoque son enquête et le contexte de l’époque où celle-ci s’est déroulée ainsi que les difficultés qu’il a pu rencontrer. Il montre comment la professionnalisation du monde de la musique ancienne a donné à l’argent et aux relations financières une plus grande importance. Il analyse en particulier la question de la fixation des prix, révélatrice des dynamiques en jeu dans les relations artistiques. Il s’intéresse également au rôle de l’État et à la politique culturelle indirecte que mène celui-ci.
ISSN:2110-6134