Navires, terres et bons d’État : les exigences publiques d’activités économiques privées dans la Venise de la fin du Moyen Âge
Si, à la fin du Moyen Âge, les discours politiques soulignent souvent la distinction entre le bien public et les intérêts privés, l’étude des pratiques économiques des nobles vénitiens oblige à envisager la question de manière différente. Grâce à des systèmes économiques originaux, les nobles parven...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
Association Paul Langevin
2002-06-01
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Series: | Cahiers d’histoire. |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/chrhc/1598 |
Summary: | Si, à la fin du Moyen Âge, les discours politiques soulignent souvent la distinction entre le bien public et les intérêts privés, l’étude des pratiques économiques des nobles vénitiens oblige à envisager la question de manière différente. Grâce à des systèmes économiques originaux, les nobles parvenaient à satisfaire une mission publique, constitutive de la définition même de leur statut, sans délaisser leurs intérêts propres. L’analyse de trois de ces systèmes (navigation commerciale, investissements fonciers et dette publique) permet de reconsidérer la relation pratique et discursive entre le « public » et le « privé » dans l’économie vénitienne de la fin du Moyen Âge. |
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ISSN: | 1271-6669 2102-5916 |