« On s’keep in Sosh » ou l’exemple du français libéré dans et par la publicité

A partir d’un certain nombre d’exemples choisis, cet article se propose tout d’abord d’analyser la frontière entre ce qu’il est coutume d’appeler le « jeu de mots » (résultant d’un écart volontaire à la norme de la part du locuteur, souvent dans le but de faire (sou)rire) et ce qu’il convient de qua...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Hélène Favreau
Format: Article
Language:English
Published: Association des Professeur-e-s de Français des Universités et Collèges Canadiens (APFUCC) 2015-05-01
Series:Voix Plurielles
Subjects:
Online Access:https://journals.library.brocku.ca/index.php/voixplurielles/article/view/1185
Description
Summary:A partir d’un certain nombre d’exemples choisis, cet article se propose tout d’abord d’analyser la frontière entre ce qu’il est coutume d’appeler le « jeu de mots » (résultant d’un écart volontaire à la norme de la part du locuteur, souvent dans le but de faire (sou)rire) et ce qu’il convient de qualifier d’« infraction linguistique » (cette dernière relevant davantage d’un écart involontaire), même si l’un appelle parfois l’autre. Puis sera envisagée la façon dont le média publicitaire profite de l’affranchissement de contraintes linguistiques pour en retirer un réel gain communicationnel (Berthelot-Guiet, 2002), constituant en cela une véritable progression dans l’activité transgressive. "On s’keep in Sosh" as an example of French linguistic transgression in advertising Abstract: The aim of this paper is to examine, through the analysis of several examples, where the boundary stands between what is commonly known as the "play on words" (which is the result of an intentional deviation from linguistics norms mostly in order to make somebody smile or laugh) and what should be called the linguistic violation (the latter being the result of an unintentional deviation), even though both realities can hardly be dissociated. The article will then focus on how advertising takes advantage of the real communicative profit (Berthelot-Guiet, 2002) generated by the transgression of linguistic constraints, which can be considered as a real progression in the transgressing activity.
ISSN:1925-0614