“I hate him. No, I don’t… I hate myself”: Wilkie Collins and the Anatomy of Hatred

À l’époque victorienne, une discussion constante des valeurs fut associée aux relations interpersonnelles. La rapidité des changements affectant la société créa de nouvelles attentes, de nouvelles expériences psychiques et de nouveaux modes de catégorisation de l’impact émotionnel que les échanges i...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Mariaconcetta Costantini
Format: Article
Language:English
Published: Presses universitaires de Rennes 2009-03-01
Series:Revue LISA
Online Access:https://journals.openedition.org/lisa/147
Description
Summary:À l’époque victorienne, une discussion constante des valeurs fut associée aux relations interpersonnelles. La rapidité des changements affectant la société créa de nouvelles attentes, de nouvelles expériences psychiques et de nouveaux modes de catégorisation de l’impact émotionnel que les échanges interpersonnels causaient sur la subjectivité. Wilkie Collins fait partie des écrivains qui, de façon répétée, dramatisa le conflit entre l’individu et la société normative. Dans ses œuvres de fiction, la haine non seulement informe la dynamique sociale interne de son époque, mais elle sert de révélateur à une curiosité portant sur des concepts psycho-ontologiques auxquels on accordera une importance toute particulière à la fin du XIXe siècle. Cet article, au travers de l’analyse des trajectoires passionnelles entre colère-haine-vengeance mises en fiction dans Basil (1852) et Armadale (1864-6), explore l’intérêt immuable que porte Collins aux sentiments antisociaux, ainsi que sa représentation complexe des expériences de désagrégation et d’exécration de soi-même qui allaient devenir des éléments centraux de la psychanalyse moderne.
ISSN:1762-6153