Abolir les frontières en littérature jeunesse : la tentative des albums photographiques des années 1950 à travers l’exemple d’Horoldamba le petit Mongol

Après la Seconde Guerre mondiale, la photographie, dans les expositions, la presse ou l’édition, se donne pour but, comme après la Première guerre, de faire découvrir le monde et montrer l’unité du genre humain, dans un grand élan pacifiste. La littérature de jeunesse n’est pas en reste, en incluant...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Laurence Le Guen
Format: Article
Language:fra
Published: Association Française de Recherche sur les Livres et les Objets Culturels de l’Enfance (AFRELOCE) 2016-10-01
Series:Strenae
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/strenae/1670
Description
Summary:Après la Seconde Guerre mondiale, la photographie, dans les expositions, la presse ou l’édition, se donne pour but, comme après la Première guerre, de faire découvrir le monde et montrer l’unité du genre humain, dans un grand élan pacifiste. La littérature de jeunesse n’est pas en reste, en incluant la photographie dans des albums, destinée à convaincre le jeune lecteur français, citoyen de demain, que l’Autre et lui sont semblables. En prenant appui sur l’ouvrage d’Ergy Landau, Horoldamba le petit Mongol, publié en 1957 chez Calmann Levy, nous tenterons de montrer comment la photographie et la narration n’atteignent pas leur ambition dans leur projet d’unité de l’humain.
ISSN:2109-9081