Un autre regard sur l’apprenant avancé : sa capacité de paraphraser

Cet article porte sur la compétence paraphrastique (CP), soit la capacité de produire des phrases quasi-synonymes, de l’apprenant avancé de français langue seconde. Cet apprenant possède des connaissances grammaticales et lexicales assez développées, mais il éprouve des difficultés à reformuler son...

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Bibliographic Details
Main Author: Tsedryk Alexandra
Format: Article
Language:English
Published: EDP Sciences 2014-07-01
Series:SHS Web of Conferences
Online Access:http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801134
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description Cet article porte sur la compétence paraphrastique (CP), soit la capacité de produire des phrases quasi-synonymes, de l’apprenant avancé de français langue seconde. Cet apprenant possède des connaissances grammaticales et lexicales assez développées, mais il éprouve des difficultés à reformuler son discours. Afin d’élaborer des outils didactiques visant à combler cette lacune, il faut disposer d’une méthodologie appropriée pour évaluer la CP. Nous proposons une telle méthodologie en nous basant sur notre étude empirique. Il s’agit du test de paraphrasage administré aux apprenants anglophones de français L2 du niveau avancé (n=40) et aux locuteurs natifs du français (n=40). Le cadre théorique adopté est la Théorie Sens-Texte qui porte une attention particulière à la paraphrase et possède des outils formels de sa description. Les paraphrases produites par les participants de l’étude sont analysées selon la typologie des paraphrases de la TST. Les différences statistiquement significatives entre les deux groupes sont identifiées à la suite de l’analyse statistique de variance à un facteur ANOVA. L’apprenant avancé effectue tous les types d’opérations paraphrastiques, mais dans une proportion différente qu’un locuteur natif. Cet apprenant produit un pourcentage plus élevé de phrases sémantiquement non équivalentes. Il utilise moins d’opérations de paraphrasage lexico-syntaxiques et sémantiques qu’un locuteur natif. Nous concluons que la principale raison de ses difficultés est l’insuffisante maîtrise de relations lexicales.
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spelling doaj.art-2b4278505cc94d6c86adc9dd4516971a2022-12-22T04:17:34ZengEDP SciencesSHS Web of Conferences2261-24242014-07-0181189120010.1051/shsconf/20140801134shsconf_cmlf14_01134Un autre regard sur l’apprenant avancé : sa capacité de paraphraserTsedryk AlexandraCet article porte sur la compétence paraphrastique (CP), soit la capacité de produire des phrases quasi-synonymes, de l’apprenant avancé de français langue seconde. Cet apprenant possède des connaissances grammaticales et lexicales assez développées, mais il éprouve des difficultés à reformuler son discours. Afin d’élaborer des outils didactiques visant à combler cette lacune, il faut disposer d’une méthodologie appropriée pour évaluer la CP. Nous proposons une telle méthodologie en nous basant sur notre étude empirique. Il s’agit du test de paraphrasage administré aux apprenants anglophones de français L2 du niveau avancé (n=40) et aux locuteurs natifs du français (n=40). Le cadre théorique adopté est la Théorie Sens-Texte qui porte une attention particulière à la paraphrase et possède des outils formels de sa description. Les paraphrases produites par les participants de l’étude sont analysées selon la typologie des paraphrases de la TST. Les différences statistiquement significatives entre les deux groupes sont identifiées à la suite de l’analyse statistique de variance à un facteur ANOVA. L’apprenant avancé effectue tous les types d’opérations paraphrastiques, mais dans une proportion différente qu’un locuteur natif. Cet apprenant produit un pourcentage plus élevé de phrases sémantiquement non équivalentes. Il utilise moins d’opérations de paraphrasage lexico-syntaxiques et sémantiques qu’un locuteur natif. Nous concluons que la principale raison de ses difficultés est l’insuffisante maîtrise de relations lexicales.http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20140801134
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