Représentations sociales africaines des trois types de femmes

Résumé : Le mystère de l’émancipation féminine restant encore à décrypter, cet article est réalisé à partir des observations faites sur trois types de femmes généralement définies dans la mentalité africaine : la femme au foyer – la plus défavorisée -, la nouvelle femme – féministe engagée -, et la...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Willy NGENDAKUMANA
Format: Article
Language:deu
Published: CRAC, INSAAC 2023-03-01
Series:Akofena
Online Access:https://www.revue-akofena.com/wp-content/uploads/2023/02/17-T07v03-02-Willy-NGENDAKUMANA_209-220.pdf
Description
Summary:Résumé : Le mystère de l’émancipation féminine restant encore à décrypter, cet article est réalisé à partir des observations faites sur trois types de femmes généralement définies dans la mentalité africaine : la femme au foyer – la plus défavorisée -, la nouvelle femme – féministe engagée -, et la femme qui tient le milieu entre les deux. Les représentations qu’on a de la femme au foyer et de la nouvelle femme sont parfois négatives. Du moment que personne ne peut être parfaitement parfait, et que les chances ne sont ni les mêmes, ni atteignables au même niveau, les images que l’on a de la femme au foyer et de la nouvelle femme devraient être relatives. Les défauts des uns peuvent même constituer des qualités pour les autres. C’est une question des usages, des milieux et des temps. Dans le cas de cette recherche, beaucoup de femmes africaines préfèrent aujourd’hui adopter un comportement hybride ; c’est-à-dire qu’elles mènent une vie qui n’est, ni celle de femme au foyer, ni celle de la nouvelle femme. La femme entre-deux-mondes vit son for intérieur et son for extérieur librement et de manière équilibrée. C’est le type de femme singulière qui refuse les idées reçues, la femme dans sa singularité et non au pluriel. En effet, quand on dit « les femmes » en Afrique, c’est péjoratif. On signifie généralement les défauts communs à toutes les femmes. Quand on dit « la femme » dans le langage ordinaire, c’est pour parler de ses valeurs. Le type de femmes « hybrides » savent adapter l’émancipation au contexte africain, refusant un conformisme aveugle à la libération de la femme occidentale. Somme toute, l’identité de la femme africaine est une question fondamentale pour développer des stratégies novatrices allant dans le sens d’illuminer les rapports sociaux de sexes en Afrique. Mots-clés : Représentations ; subjectivité objective ; comportement social ; singularité féminine ; pluralité féminine
ISSN:2706-6312
2708-0633