Summary: | À la fi n des années 1770, le marquis de Lezay-Marnésia, de vieille noblesse comtoise, est admis à l’académie de Besançon fondée vingt-cinq ans plutôt. Membre associé, puis titulaire du onzième fauteuil, il adresse à ses confrères des discours de réception dans lesquels le respect des normes génériques se caractérise par son instabilité. Le marquis sait à l’évidence aussi bien appliquer les codes que s’en aff ranchir. Commettant, au sein d’un cadre formel contraint, des écarts qui vont de l’entorse sans gravité à la transgression impertinente, il offre avec ses deux discours l’exemple d’une voix singulière, dont on peut faire l’hypothèse qu’elle surprit probablement une majorité de ses confrères bisontins.
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