La liaison infernale: conditionnalité démocratique et dette des Etats à l’égard des organisations internationales
Les Etats en développement ont consenti de nombreuses dettes, surtout depuis le début des années 1980, à l’égard des créanciers publics. Ceuxci peuvent être soit des Etats soit des Institutions Financières Internationales. Cela étant, quelque soit ce débiteur public, ces dernières vont intervenir d...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | Spanish |
Published: |
Universidad Sergio Arboleda
2008-12-01
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Series: | Civilizar |
Subjects: | |
Online Access: | http://revistas.usergioarboleda.edu.co/index.php/ccsh/article/view/739 |
Summary: | Les Etats en développement ont consenti de nombreuses dettes, surtout depuis le début des années 1980, à l’égard des créanciers publics. Ceuxci peuvent être soit des Etats soit des Institutions Financières Internationales. Cela étant, quelque soit ce débiteur public, ces dernières vont intervenir de manière plus ou moins directe, en devenant progressivement des interlocuteurs incontournables de toute tentative de renégociation, voire d’annulation de la dite dette. Cette omniprésence n’est pas sans susciter de nombreuses interrogations quant à son objet et sa nature. C’est particulièrement le cas de la nature politique des régimes des Etats endettés. En effet, la démocratisation de ces Etats est devenue, de manière discutable, à la fois un moyen et une finalité de l’intervention des Institutions Financières, comme le montre l’Initiative Pour les Pays Pauvres Très Endettés. Dès lors, la question est de savoir si l’annulation totale est envisageable ou une chimère?
DOI: http://dx.doi.org/10.22518/16578953.739
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ISSN: | 1657-8953 2619-189X |