La sémiologie à l’époque tardive : lectures rétrospectives et actualisantes des formes de vie de Greimas et de l’École de Paris

Cet article veut contribuer au dossier sur l’histoire de la sémiotique en s’intéressant à des sémiologues qui déterminent actuellement leurs recherches au regard des « formes de vie » qui engageaient le discours scientifique de l’École de Paris à l’époque de sa fondation et de son maître, Greimas. C...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Sylvano Santini
Format: Article
Language:fra
Published: Érudit 2018-01-01
Series:Cygne Noir
Online Access:https://id.erudit.org/iderudit/1089775ar
Description
Summary:Cet article veut contribuer au dossier sur l’histoire de la sémiotique en s’intéressant à des sémiologues qui déterminent actuellement leurs recherches au regard des « formes de vie » qui engageaient le discours scientifique de l’École de Paris à l’époque de sa fondation et de son maître, Greimas. Ce rapport à l’histoire se signale dans des lectures rétrospectives et actualisantes récentes, dont certaines ont été proposées à l’occasion du centenaire de naissance de Greimas en 2017. Or, avant d’en proposer une analyse concrète dans la deuxième partie de l’article, on s’attardera, dans la première partie, à définir les traits caractéristiques des formes de vie de l’École de Paris et de son maître en les comparant à celles qui définissent ce que l’on appelle la « modernité tardive ». L’article n’entend donc pas revenir sur les méthodes et les concepts qui définissaient le programme sémiologique de l’École de Paris depuis la parution de Sémantique structurale de Greimas en 1966 (ce qui a déjà été fait à plusieurs reprises). Il s’agit plutôt de relever, dans les lectures contemporaines, un rapport avec le projet scientifique greimassien par l’entremise de manières d’être, d’attitudes, d’aspirations, bref de comportements qui représentaient son langage, c’est-à-dire qui engageaient et engagent encore pragmatiquement le sens de son discours.
ISSN:1929-0896
1929-090X