La trace évidée du symbole littéraire : de l’(in)-désir d’être chez Verlaine a l’angoisse existentielle chez Maupassant. Pour une économie générale de l’herméneutique blanchotienne

Résumé : Une étrange dissonance encercle et prescrit tout le XIXe siècle dans ce que Walter Benjamin a appelé le « temps de l’enfer ». La résonance assourdie de cette Saison en enfer (Rimbaud), par sa scansion, préfigure la hantise de l’étrangeté permanente dans l’écriture de Paul Verlaine et de Gu...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Max-Médard EYI
Format: Article
Language:deu
Published: CRAC, INSAAC 2020-03-01
Series:Akofena
Subjects:
Online Access:https://www.revue-akofena.com/wp-content/uploads/2021/09/46-Max-Medard-EYI-pp.-599-612.pdf
Description
Summary:Résumé : Une étrange dissonance encercle et prescrit tout le XIXe siècle dans ce que Walter Benjamin a appelé le « temps de l’enfer ». La résonance assourdie de cette Saison en enfer (Rimbaud), par sa scansion, préfigure la hantise de l’étrangeté permanente dans l’écriture de Paul Verlaine et de Guy de Maupassant. L’obsolescence des valeurs, l’expérience de l’échec et/ou la dissolution dans le vide total valorisent un type de nouvel absurde : la question de l’évidement et sa suppléance dans une littérature qui s’impossibilise à persévérer dans un univers stable et ordonné. La pliure blanchotienne, ramenée à sa question testamentaire, identifie l’interrogation sur la « mort » comme l’unique question qui neutralise toutes les autres questions et qui menace de détruire la littérature.
ISSN:2706-6312
2708-0633