La maladie nodulaire cutanée des bovins en Côte-d'Ivoire

La maladie nodulaire cutanée des bovins est identifiée pour la première fois à la ferme du Centre de Recherches Zootechniques à Bouaké-Minankro en janvier 1976. Elle est retrouvée en novembre de la même année à Korhogo et à Tengrela. Les renseignements recueillis laissent penser qu'elle s'...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: F. Pierre
Format: Article
Language:English
Published: CIRAD 1978-03-01
Series:Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux
Subjects:
Online Access:https://revues.cirad.fr/index.php/REMVT/article/view/8120
Description
Summary:La maladie nodulaire cutanée des bovins est identifiée pour la première fois à la ferme du Centre de Recherches Zootechniques à Bouaké-Minankro en janvier 1976. Elle est retrouvée en novembre de la même année à Korhogo et à Tengrela. Les renseignements recueillis laissent penser qu'elle s'y installe pour la première fois. Elle frappe indifféremment taurins ou zébus de toute race et de toute couleur, N'Dama, Baoulé, Jersiais de tout âge et de tout sexe, avec peut-être une plus grande intensité les animaux à peau tendre. Elle se caractérise par la présence sur le corps de nombreux nodules adhérents à la peau dans les régions à tissu lâche, d'odème dans les parties déclives et de réactions ganglionnaires. Tout cela pouvant s'accompagner d'une conjonctivite ou d'une kérato-conjonctivite et d'ulcères apparaissant au niveau des membres. Les nodules s'ulcèrent rarement, mais les odèmes des membres favorisent des nécroses qui s'ouvrent et s'infectent, d'où boiterie avec décubitus. L'affection est bénigne en soi, elle s'estompe et régresse d'elle-même environ 2 mois après son apparition. Le traitement symptomatique est efficace avec des antiseptiques et des antibiotiques. La prophylaxie inopérante ne se justifie pas dans l'immédiat
ISSN:0035-1865
1951-6711