Alienation and Reappropriation of the Estonian Land Through the British Eye in A Residence on the Shores of the Baltic by Elizabeth Rigby (1841)

Dans le premier XIXe siècle (et, dans une certaine mesure, aujourd’hui encore) la terre et la nature étaient au cœur de la vision que les Européens de l’Ouest avaient du "Nord." L’Estonie, où la Britannique Elizabeth Rigby, plus connue sous le nom de Lady Eastlake, se rendit en 1838 pour r...

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Main Author: Stéphanie Gourdon
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires du Midi 2019-05-01
Series:Caliban: French Journal of English Studies
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/caliban/6279
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spelling doaj.art-4917fe487cb244a9b953eec2b1f2964e2024-02-14T09:26:05ZengPresses Universitaires du MidiCaliban: French Journal of English Studies2425-62502431-17662019-05-016119520610.4000/caliban.6279Alienation and Reappropriation of the Estonian Land Through the British Eye in A Residence on the Shores of the Baltic by Elizabeth Rigby (1841)Stéphanie GourdonDans le premier XIXe siècle (et, dans une certaine mesure, aujourd’hui encore) la terre et la nature étaient au cœur de la vision que les Européens de l’Ouest avaient du "Nord." L’Estonie, où la Britannique Elizabeth Rigby, plus connue sous le nom de Lady Eastlake, se rendit en 1838 pour revoir ses sœurs mariées à des barons germano-baltes, était une province russe depuis 1710. C’était une zone rurale que dirigeaient les barons, descendants des prestigieux chevaliers Teutoniques qui l’avaient christianisée au XIIIe siècle, et qu'exploitaient les descendants des "anciens habitants" (comme le voyageur du Nord, William Coxe, les nomma lors d’un de ses voyages au XVIIIe siècle) qui avaient été spoliés et tyrannisés.Elizabeth Rigby fut émue par la souffrance imposée au fil des siècles à ceux qu’elle considérait comme les authentiques habitants d’Estonie que les envahisseurs successifs convoitant une terre stratégique entre Occident et Orient avaient aliénés. Malgré la dimension ethnocentrée de son récit, qui caractérise la plupart des récits de voyage de l’époque, l’autrice crée progressivement une intimité étroite avec la terre d’Estonie, sa nature et son peuple, et, tout en se libérant elle-même du poids de la société dont elle est issue, lui restitue son identité.https://journals.openedition.org/caliban/6279identityalienationnatureLandBalticRussia
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