Le sens, le vivant ou ce qui nous relie à la Terre

Les machines pourvues d’« I.A. » n’apprécient pas le milieu dans lequel elles se situent mais le captent en tant qu’ensemble de données que poussent les règles de calcul. Cela se passe sans concrescence, c’est-à-dire sans capacité à croître avec le milieu, phénoménologiquement comme biologiquement....

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Nicole Pignier
Format: Article
Language:English
Published: Université de Limoges 2020-06-01
Series:Interfaces Numériques
Subjects:
Online Access:https://www.unilim.fr/interfaces-numeriques/4144
Description
Summary:Les machines pourvues d’« I.A. » n’apprécient pas le milieu dans lequel elles se situent mais le captent en tant qu’ensemble de données que poussent les règles de calcul. Cela se passe sans concrescence, c’est-à-dire sans capacité à croître avec le milieu, phénoménologiquement comme biologiquement. Que signifie être humain vivant sur Terre ? L’écosémiotique nous permet de considérer les processus de perception que nous déployons, par lesquels nous habitons sur la Terre et nous sommes habités par elle. Les matrices organisationnelles de la perception constituent l’« arrière-plan » qui travaille Homo en amont et en aval des sensibilités culturelles. Chaque esthèsis, sensibilité individuelle, chaque esthésie, sensibilité collective, en interrelation continue, émergent à partir des manières particulières avec lesquelles les pôles schémiques sont mis en tension, de façon concrète, située, dans le lien à l’oikos.
ISSN:2259-1001