Facteurs de variation de la numération cellulaire du lait chez des vaches laitières indemnes de mammites cliniques

Les variations de la numération cellulaire du lait ont été analysées sur 404 lactations de 208 vaches laitières conduites sur un domaine expérimental de l’INRA et indemnes de mammites cliniques au cours des lactations considérées. En moyenne, la numération cellulaire a été minimale en 2ème mois de...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: J.B. COULON, F. DAUVER, J.P. GAREL
Format: Article
Language:fra
Published: Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) 1996-04-01
Series:INRAE Productions Animales
Online Access:https://productions-animales.org/article/view/4042
Description
Summary:Les variations de la numération cellulaire du lait ont été analysées sur 404 lactations de 208 vaches laitières conduites sur un domaine expérimental de l’INRA et indemnes de mammites cliniques au cours des lactations considérées. En moyenne, la numération cellulaire a été minimale en 2ème mois de lactation (50 000 cellules/ml) et maximale en fin de lactation (200 000 cellules/ml). Les vaches primipares ont présenté des numérations plus élevées que les multipares en début de lactation et plus faibles en fin de lactation. Les vaches Holstein ont présenté des numérations cellulaires constamment supérieures à celles des vaches Montbéliardes et Tarentaises. En fin de lactation, l’écart entre ces 2 groupes d’animaux atteint environ 120 000 cellules/ml. Cet effet de la race n’est pas dû à un effet du niveau de production. Chez les vaches multipares, la présence de plus d’une mammite au cours des lactations précédentes a conduit à des numérations cellulaires significativement plus élevées (d’environ 40 000 cellules/ml à l’échelle de la lactation) que chez les vaches ayant présenté une mammite ou pas du tout au cours des lactations précédentes. La numération cellulaire augmente légèrement, indépendamment de l’effet du stade de lactation, au cours des mois d’août et septembre. L’ensemble de ces facteurs de variations ne permettent cependant pas d’expliquer des numérations cellulaires supérieures à 300 000 cellules/ml dans un lait de mélange.
ISSN:2824-3633