Versions récentes de la légende de Tristan et Iseut au cinéma : entre prosaïsme et puérilité y avait-il un autre choix ?

Si la légende de Tristan et Iseult est devenue un des thèmes culturels médiévaux les plus populaires à notre époque, et donc les plus productifs, cela ne remonte qu’au début du siècle dernier, siècle qui vit justement la naissance du cinéma. Un examen de la production récente permet de vérifier que...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: François Amy de la Bretèque
Format: Article
Language:English
Published: Université du Sud Toulon-Var 2007-07-01
Series:Babel: Littératures Plurielles
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/babel/802
Description
Summary:Si la légende de Tristan et Iseult est devenue un des thèmes culturels médiévaux les plus populaires à notre époque, et donc les plus productifs, cela ne remonte qu’au début du siècle dernier, siècle qui vit justement la naissance du cinéma. Un examen de la production récente permet de vérifier que deux pièges ont toujours guetté les adaptations cinématographiques de cette matière : l’édulcoration puérile ou la surenchère barbarisante. On part ici du film méconnu d’Yvan Lagrange (1973) pour arriver au dessin animé de Thierry Schiel (2002) en passant par le Connemara de Louis Grospierre (1988) puis on élargit le champ, en evisageant les adaptations non directes. On vérifie alors que, de La Femme d’à côté (Truffaut 1981) à Mauvais sang (Carax 1986), les films les plus fidèles à l’esprit sont ceux qui pratiquent une intertextualité libre et inventive.
ISSN:1277-7897
2263-4746