Das Weiblich-Männliche in der saint-simonistischen Debatte um 1830

D’une part, ma contribution interroge les concepts saint-simoniens de « masculin » et de « féminin » en se basant sur le cas concret de Pierre Leroux, adepte du saintsimonisme dès 1830 à Paris ; d’autre part, elle revient sur la notion d’identité sexuée, ainsi que sur sa variabilité intrinsèque. L’i...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Paola Ferruta
Format: Article
Language:deu
Published: Centre Interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Allemagne (CIERA) 2007-11-01
Series:Tr@jectoires
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/trajectoires/101
Description
Summary:D’une part, ma contribution interroge les concepts saint-simoniens de « masculin » et de « féminin » en se basant sur le cas concret de Pierre Leroux, adepte du saintsimonisme dès 1830 à Paris ; d’autre part, elle revient sur la notion d’identité sexuée, ainsi que sur sa variabilité intrinsèque. L’initiative politique et théorétique de Leroux au sein du groupe saint-simonien présente un intérêt historique, car elle a notamment participé à la diffusion au cours du XIXe siècle des croyances en la métempsychose et en des « vérités mystiques ». Ces « vérités mystiques » ont contribué à définir les identités de « genre » dans la pensée de Leroux et à façonner autour de 1840 son concept de « solidarité ». Or la question d’une « politique de la solidarité », et particulièrement de la « solidarité de genre » – c’est-à-dire d’une solidarité féminine qui ne fasse pas du féminisme une politique identitaire – est réactualisée dans le débat contemporain
ISSN:1959-531X
1961-9057