« Parece que tienes más confianza en la cerradura de Philomena que en la ganzúa de la vieja Claudina » : la porte et ses implications métaphoriques dans le cycle célestinesque (1499-1570)

La Celestina et ses six continuations (1534-1570) mettent en scène un espace urbain dans lequel les personnages vont et viennent, dans un mouvement continu, en quête d’argent et de plaisirs charnels. Ces allées et venues ne s’arrêtent pas au seuil des maisons, loin s’en faut : l’espace domestique –...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: François-Xavier Guerry
Format: Article
Language:Spanish
Published: Civilisations et Littératures d’Espagne et d’Amérique du Moyen Âge aux Lumières (CLEA) - Paris Sorbonne
Series:E-Spania
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/e-spania/40524
Description
Summary:La Celestina et ses six continuations (1534-1570) mettent en scène un espace urbain dans lequel les personnages vont et viennent, dans un mouvement continu, en quête d’argent et de plaisirs charnels. Ces allées et venues ne s’arrêtent pas au seuil des maisons, loin s’en faut : l’espace domestique – celui des scènes de prostitution qui prolifèrent chez les épigones de Rojas – est « troué » de toutes parts (châssis mal calfeutrés derrière lesquels se cacher, porte mal lambrissée, cloison mal insonorisée). Dans une sorte de mouvement centripète, les personnages masculins, dans leur tentative d’« entr[ar] en lo vedado », se rapprochent tant bien que mal de l’intimité féminine… Dans cet univers hautement sexualisé traversé de lézardes, la porte et ses dérivés (seuils, huis, fenêtres) font l’objet de détournements métaphoriques érotiques tout trouvés, que nous nous proposons d’analyser.
ISSN:1951-6169