Advertising as the fall guy for consumerism: the real and perceived roles of public relations and advertising in contemporary “propaganda”

Cet article tente d’explorer pourquoi et comment les Relations Publiques (RP), contrairement à la publicité, ne sont pas désignées comme responsables de l’expansion du consumérisme. Dans un certain sens, cela reflète une certaine paresse et incapacité de la part des critiques et des chercheurs. La p...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Simon Goldsworthy
Format: Article
Language:English
Published: Presses universitaires de Rennes 2006-09-01
Series:Revue LISA
Online Access:https://journals.openedition.org/lisa/2082
Description
Summary:Cet article tente d’explorer pourquoi et comment les Relations Publiques (RP), contrairement à la publicité, ne sont pas désignées comme responsables de l’expansion du consumérisme. Dans un certain sens, cela reflète une certaine paresse et incapacité de la part des critiques et des chercheurs. La publicité agit en toute transparence, créant des produits aisément identifiables qui peuvent être contemplés à loisir. Elle est donc une proie facile pour les « nouveaux puritains ». Le texte de nombreuses études est ainsi élitiste : les auteurs prétendent percevoir la publicité pour ce qu’elle est, ce qui n’est pas le cas des profanes. Paradoxalement, ce mode de communication spécifique, dans son désir d’inciter la promotion des produits, sort plus ou moins indemne de cette critique, ce qui entraîne des incompréhensions. Car la publicité doit affronter des règlements, des contraintes voire des interdictions dont profitent les RP. Non conditionnées par de telles restrictions, ces dernières empruntent des voies dès lors présentées comme impénétrables. Les préoccupations actuelles au sujet des RP et des experts en communication portent essentiellement sur les informations véhiculées par les médias qui tendent à se concentrer sur le monde de la politique et sur les complots engendrés par les grandes entreprises dans leur quête de monopole. D’autre part, dans la culture populaire, les RP dédiées aux consommateurs sont dépeintes comme une activité qui, même si elle est apte à captiver le zeitgeist, reste frivole et non suffisamment sérieuse pour alimenter des études dignes d’intérêt. Cet article tentera de confronter ces idées reçues à la réalité du monde des Relations Publiques.
ISSN:1762-6153