Women’s Rights in John Minter Morgan’s Hampden in the Nineteenth Century (1834)
Alors que Mary Wollstonecraft et William Godwin, radicaux jacobins de la fin du XVIIIe siècle, avaient pris position pour l’extension de l’éducation et des droits civils aux femmes, le début du XIXe siècle vit au contraire leurs droits limités. Si l’on connaît bien le rôle du philosophe libéral John...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Presses Universitaires du Midi
2019-11-01
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Series: | Caliban: French Journal of English Studies |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/caliban/6828 |
Summary: | Alors que Mary Wollstonecraft et William Godwin, radicaux jacobins de la fin du XVIIIe siècle, avaient pris position pour l’extension de l’éducation et des droits civils aux femmes, le début du XIXe siècle vit au contraire leurs droits limités. Si l’on connaît bien le rôle du philosophe libéral John Stuart Mill dans la théorisation de l’asservissement des femmes et la montée du mouvement suffragiste, ses prédécesseurs sont en revanche assez peu célébrés. John Minter Morgan (1782-1854), disciple de l’entrepreneur philanthrope Robert Owen et de l’économiste féministe William Thompson, s’efforça de traduire leurs idées en œuvres de fiction afin de les rendre accessibles au plus grand nombre, et singulièrement aux femmes. Dans Hampden in the Nineteenth Century (1834), l’éducation et les droits civils des femmes sont au cœur de l’apologie du mouvement coopératif, aux antipodes de la concurrence effrénée promue par les économistes politiques de l’aube de l’ère industrielle. Pour Morgan comme pour les premiers socialistes, l’égalité devait être parfaite afin de réellement garantir le bonheur du plus grand nombre. |
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ISSN: | 2425-6250 2431-1766 |