“But hey, this is Africa, man”: Water Music and the Postmodernization of the Eighteenth-Century Novel

Dans cet article, j’examine les principales techniques utilisées par T. C. Boyle dans son premier roman publié en 1981 pour tenter de ré-écrire une série de romans célèbres du dix-huitième siècle de la perspective d’un auteur postmoderne. Adoptant un point de vue sceptique envers les documents histo...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Robert Scott
Format: Article
Language:English
Published: Presses universitaires de Rennes 2004-10-01
Series:Revue LISA
Online Access:https://journals.openedition.org/lisa/2907
Description
Summary:Dans cet article, j’examine les principales techniques utilisées par T. C. Boyle dans son premier roman publié en 1981 pour tenter de ré-écrire une série de romans célèbres du dix-huitième siècle de la perspective d’un auteur postmoderne. Adoptant un point de vue sceptique envers les documents historiques, Water Music banalise des personnages et des événements du passé qui étaient jusque-là objets de vénération et en même temps problématise la nature même de la connaissance historique. Parce que le ressort de son roman est esthétique plutôt qu’académique, Boyle brode librement sur ses sources originelles. En fait, Boyle envisage le roman du dix-huitième siècle comme un cadre fertile qui lui permet de faire étalage de ses compétences linguistiques et narratives ainsi que de sa connaissance approfondie de la tradition littéraire. Cependant, parce qu’il souhaite distancier Water Music des formes littéraires conventionnelles Boyle, d’une manière anachronique, parsème de commentaires et faits de langue contemporains les conventions romanesques du dix-huitième siècle. Ce faisant il « postmodernise » la forme du roman du dix-huitième siècle et permet ainsi à un public contemporain d’y trouver un écho.
ISSN:1762-6153