Artificialisation des sols et érosion hydrique dans la ville de Daloa, centre-ouest de la Côte d’Ivoire

Résumé : L’artificialisation des sols induite par l’étalement de la tache urbaine de Daloa pose le problème de l’exposition des sols au risque d’érosion hydrique. L’objectif de cette étude est de contribuer à une meilleure connaissance de ce risque hydroclimatique par une cartographie des niveaux de...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: TRAORE Kinakpefan Michel, Sahoti OUATTARA, & KOUASSI Mangoua Akissi Hélène-Francette
Format: Article
Language:English
Published: Ziglôbitha 2023-06-01
Series:Ziglôbitha
Online Access:https://www.ziglobitha.org/wp-content/uploads/2023/07/0041-Art-TRAORE-Kinakpefan-Michel-pp.599-624.pdf
Description
Summary:Résumé : L’artificialisation des sols induite par l’étalement de la tache urbaine de Daloa pose le problème de l’exposition des sols au risque d’érosion hydrique. L’objectif de cette étude est de contribuer à une meilleure connaissance de ce risque hydroclimatique par une cartographie des niveaux de ses degrés d’occurrence. La démarche intègre, d’une part, les techniques de la télédétection et d’autre part, l’équation universelle révisée de la perte en sols (RUSLE). Les techniques de la télédétection à travers l’algorithme Random Forest dans la plateforme Google Earth Engine a permis de déterminer le rythme d’artificialisation des sols induite par l’urbanisation. L’équation RUSLE a permis d’évaluer la susceptibilité d’occurrence de l’érosion hydrique à travers la quantité annuelle de perte en sols par unité spatiale. A la lumière de ces traitements, il ressort que la ville de Daloa est encline à une artificialisation rapide des sols emmenée par un étalement urbain de l’ordre de 13% par an. Les implications de cette artificialisation est le dénudement des sols et leur exposition à l’énergie cinétique des gouttes d’eau lors des précipitations. Les valeurs de l’érosion hydriques subséquentes varient entre 0 et 38 t/ha/an. La perte en sols jugée « Modérées » à « Sévère » correspondant à un risque d’érosion « Moyen » à « Très élevé » ne concerne que 6% du territoire urbain. En dépit de cette marginalisation spatiale, l’érosion hydrique dans sa manifestation apparait comme un risque majeur du fait de ses impacts négatifs sur les enjeux urbains comme la voirie, le bâtie et les réseaux enterrés. Mots-clés : Daloa, Urbanisation, Artificialisation des sols, Erosion hydrique, Vulnérabilités urbaines
ISSN:2708-390X
2709-2836