La variation linguistique dans le roman noir Penja els guants, Butxana (1985) de Ferran Torrent

Ce qui caractérise le roman noir, c’est que son objectif principal n’est pas tant de poser une énigme policière pour ensuite la résoudre, que de montrer comment les dysfonctionnements et les injustices sociales sont les véritables responsables de la délinquance et de la criminalité. Le roman devient...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: François Niubo
Format: Article
Language:Spanish
Published: Université d'Aix-Marseille 2015-12-01
Series:Cahiers d’Études Romanes
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/etudesromanes/5002
Description
Summary:Ce qui caractérise le roman noir, c’est que son objectif principal n’est pas tant de poser une énigme policière pour ensuite la résoudre, que de montrer comment les dysfonctionnements et les injustices sociales sont les véritables responsables de la délinquance et de la criminalité. Le roman devient ainsi une œuvre de critique sociale. Pour que cette critique sociale soit crédible il faut que les situations, les personnages et les rapports qu’ils entretiennent entre eux et avec l’ensemble de la société soient vraisemblables, qu’ils apparaissent comme « tirés de la réalité ». Pour cela il faut, entre autres choses, que ces personnages s’expriment dans des registres de langue conformes à leur statut social. Et, lorsqu’il s’agit de petits ou grands délinquants ou de criminels endurcis, on s’attend aux registres de langue que les dictionnaires qualifient de familier, populaire, vulgaire ou parfois même de grossier. Registres que nous avons regroupés ici sous l’appellation de langue informelle. Or ce type de langue pose problème aux écrivains de langue catalane à cause de l’interférence du castillan. C’est dans cette optique que nous analysons ici l’utilisation de ces registres de langue dans Penja els guants, Butxana (1985) de l’écrivain valencien Ferran Torrent.
ISSN:0180-684X
2271-1465