Summary: | La société médiévale se caractérise par un système de parenté cognatique et par la pratique de ce que Jack Goody a appelé la dévolution divergente. Toutefois, du fait de la supériorité sociale des hommes sur les femmes, les biens majeurs des parentèles vont tendanciellement aux premiers sans exclure jamais les secondes. Les femmes reçoivent d’abord des dots, mais aussi des legs et elles peuvent aussi être héritières principales en l’absence de frères. Les données génoises corroborent ces grandes caractéristiques et montrent que, dans un système incontestablement patriarcal, auquel elles participent d’ailleurs pleinement, les femmes se voient reconnaître une certaine capacité d’action.
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