Étude guillaumienne des morphèmes flexionnels des verbes du 3ème groupe au présent de l’indicatif : une application au Roman de Pauline de Calixthe BEYALA

Résumé : Cet article s’inscrit dans une perspective guillaumienne où la construction du vocable - verbe en discours résulte d’une genèse mentale. À l’infinitif, le verbe est marqué par l’abstraction ou la virtualité. Afin de se référer à une idée concrète et précise dans le langage humain, il es...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: HONBA TONYE José Dany
Format: Article
Language:English
Published: Ziglôbitha 2024-03-01
Series:Ziglôbitha
Online Access:https://www.ziglobitha.org/wp-content/uploads/2024/04/0034-Art.-HONBA-TONYE-pp.473-484.pdf
Description
Summary:Résumé : Cet article s’inscrit dans une perspective guillaumienne où la construction du vocable - verbe en discours résulte d’une genèse mentale. À l’infinitif, le verbe est marqué par l’abstraction ou la virtualité. Afin de se référer à une idée concrète et précise dans le langage humain, il est important de recourir à la flexion. Les morphèmes flexionnels, encore appelés désinences, qui conjuguent les verbes du 3ème groupe, peuvent servir de corrélats sémantiques et morphologiques dans le Roman de Pauline de Calixthe BEYALA. Selon certains grammairiens, ces particules sont essentiellement des formes asémantiques dotées d’un usage grammatical. En d’autres termes, elles ne dégagent aucun signifié réel, ne s’auto-référencient pas. Motivée par la théorie de l’incidence guillaumienne élaborée syntaxiquement par Guy CORNILLAC et la lexigénèse guillaumienne, notre étude scrute la portée et la variation flexionnelle du présent de l’indicatif observée dans ce troisième groupe verbal. Aussi pouvons-nous estimer, au regard de cette diversité désinentielle relatifs à ce temps verbal, qu’elle serait à l’origine de l’irrégularité morphologique de ces verbes. ? Notre thème a été circonscrit dans le cadre de la morphologie verbale, flexionnelle et de la psychomécanique du langage. Les conclusions auxquelles nous sommes parvenus montrent ces marques temporelles comme des apports de signification aux verbes du troisième groupe conjugués au présent de l’indicatif et des outils de la transition du verbe de partie de langue en partie du discours. D’autre part, l’interaction structurante observée entre le radical verbal et la flexion serait conditionnée par une sensibilité perceptive. Mots-clés : Morphèmes flexionnels, corrélats, incidence, sensibilité perceptive
ISSN:2708-390X
2709-2836