Déstabiliser la binarité en archéologie : le cas des tombes 137 et 260 de la nécropole mérovingienne de Bossut-Gottechain
Le sexe est une « catégorie biologique, immuable et universelle ». Le genre est un « système socialement construit catégorisant de manière hiérarchique les sexes ». Depuis les premiers travaux se revendiquant de l’archéologie du genre dans les années 1980, les recherches récentes nous invitent à rem...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Université Lumière Lyon 2
2021-12-01
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Series: | Frontière·s |
Online Access: | https://publications-prairial.fr/frontiere-s/index.php?id=819 |
Summary: | Le sexe est une « catégorie biologique, immuable et universelle ». Le genre est un « système socialement construit catégorisant de manière hiérarchique les sexes ». Depuis les premiers travaux se revendiquant de l’archéologie du genre dans les années 1980, les recherches récentes nous invitent à remettre en question ces définitions, à cesser de considérer le sexe comme une entité figée et à dépasser le modèle binaire du sexe et du genre. Ces réflexions peinent cependant à se frayer un chemin jusqu’à l’archéologie mérovingienne. En prenant pour point de départ deux sépultures particulières de la nécropole de Bossut-Gottechain (Belgique), cet article envisage de questionner la catégorisation binaire des sexes et des genres en archéologie. |
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ISSN: | 2534-7535 |