Summary: | Les eaux du bassin de la Semois belge ont été étudiées, en 25 stations, sous différents aspects complémentaires : chimie, diatomées et invertébrés benthiques. Les méthodes utilisées sont l'indice de pollution organique (IPO, LECLERCQ et VANDEVENNE, 1987), un indice diatomique (ID, LECLERCQ, non publié) et l'indice biologique global normalisé (IBGN, AFNOR, 1992). Grâce aux analyses chimiques et diatomiques, nous décrivons différents types d'eaux naturelles, à minéralisation croissante, et différents niveaux de pollution et d'eutrophication. Nous présentons une carte d e qualité détaillée, à l'usage des gestionnaires. Les diatomées apparaissent comme les bioindicateurs les plus fiables pour ces paramètres. Les invertébrés sont moins intéressants à utiliser. Ils sont pratiquement insensibles au type de minéralisation de l'eau (tout au moins au niveau de la famille, qui est le seul niveau d'identification possible en routine), mais ces organismes peuvent être plus sensibles au facteur substrat qu'à la pollution organique, conduisant alors à des estimations erronées.
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