Summary: | Ce bref texte se veut une réflexion critique sur les démarches de sensibilisation de masse mises de l’avant au Québec, dans le champ social, par quelques-uns des acteurs s’y retrouvant : l’État et ses agences, les institutions, les organismes, etc. En travail social, nous en faisons aussi pour influencer les gens et pour les « motiver » à changer d’attitude, de comportement ou de manière de penser par rapport à certaines problématiques. Selon quels critères pouvons-nous affirmer que nous faisons de la sensibilisation et non de la propagande ? Il s’agit ainsi de questionner la méthode utilisée par ces acteurs afin de l’appréhender et cela, à partir de certains messages mis en circulation. La comparer ainsi à celle de la propagande afin de voir si la sensibilisation n’est pas seulement un euphémisme de celle-ci, ce qui permettrait de la dissimuler et de rendre le concept même de propagande absent, inexistant, tabou. Cette omission est-elle une désinscription pour rendre la manipulation invisible ?
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