La vérité du mensonge et le mensonge de la vérité: les esthétiques de Patrick Deville

Dans un essai des années 1990 Patrick Deville a décrit le roman moderne comme un mensonge (de la fiction) qui prétend à une vérité (esthétique) incommensurable avec la vérité scientifique, sa logique serait donc celle du <em>mensonge de la vérité</em>. Mais en même temps, les romans de P...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Jochen Mecke
Format: Article
Language:Catalan
Published: Prof. Dr. Kai Nonnenmacher 2019-05-01
Series:Romanische Studien
Subjects:
Online Access:http://www.romanischestudien.de/index.php/rst/article/view/533
Description
Summary:Dans un essai des années 1990 Patrick Deville a décrit le roman moderne comme un mensonge (de la fiction) qui prétend à une vérité (esthétique) incommensurable avec la vérité scientifique, sa logique serait donc celle du <em>mensonge de la vérité</em>. Mais en même temps, les romans de Patrick Deville constituent une véritable esthétique du mensonge par le jeu avec des positions improbables du narrateur et des focalisations impossibles qui induisent les lecteurs en erreur. Le présent article essaie de montrer que, malgré toutes les différences qui séparent l’esthétique des romans « minimalistes » comme <em>Longue Vue</em> des docufictions « maximalistes » comme <em>Pura Vida</em>, il existe néanmoins un dénominateur commun qui relèverait d’une esthétique dont la teneur pourrait se décrire comme « mensonge de la vérité ».
ISSN:2511-7882
2364-4753