Summary: | Le présent travail porte sur les deux retraductions françaises d’Al Muqaddima (1377) d’Ibn Khaldoun, auteur d’une riche théorie de l’histoire, de la politique, de la société et de la civilisation humaine. La première traduction (1863) est celle du baron de Slane, élève de l’orientaliste célèbre Silvestre de Sacy. Cette version a suscité de nombreuses critiques qui ont pavé la voie à deux nouvelles versions se présentant comme meilleures que la précédente. Il s'agit de la retraduction (1967-1968) de Vincent Monteil, qui vise à corriger la première traduction, et de celle d’Abdassalam Cheddadi parue en 2002. Ce travail consiste à mener une analyse comparative des contextes socioculturels, politiques, historiques et personnels de ces deux retraductions, pour dégager les facteurs et les critiques qui les conditionnent. Or, ces critiques sont-elles objectives et constructives et surtout efficaces pour l’amélioration qualitative de la traduction d’Al Muqaddima ?
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