Ce que le XV doit au XIII. Une histoire occultée, en France plus qu’ailleurs

Depuis la première moitié du vingtième siècle, les dirigeants du rugby à XV ont cherché à empêcher l’essor du XIII en l’accusant d’être un faux rugby et de corrompre la jeunesse. Un discours différent des quinzistes britanniques qui sont passés d’un mépris de classe pour les rugbymen ouvrie...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Robert Fassolette
Format: Article
Language:fra
Published: Presses Universitaires de Franche-Comté (PUFC) 2023-10-01
Series:Football(s)
Online Access:https://preo.u-bourgogne.fr/football-s/index.php?id=497
Description
Summary:Depuis la première moitié du vingtième siècle, les dirigeants du rugby à XV ont cherché à empêcher l’essor du XIII en l’accusant d’être un faux rugby et de corrompre la jeunesse. Un discours différent des quinzistes britanniques qui sont passés d’un mépris de classe pour les rugbymen ouvriers à un pragmatisme attentif au caractère dynamique et novateur du rugby à XIII. Malgré son interdiction sous Vichy et la spoliation des biens de sa fédération, le XIII a eu ses heures de gloire notamment dans les années cinquante. Un certain nombre de spécialistes du jeu à quinze ont su reconnaître les qualités techniques des treizistes. Depuis vingt ans, l’évolution du rugby à XV vers un jeu plus dynamique et technique doit beaucoup à des techniciens venus du XIII comme Andy Farrell pour l’équipe d’Irlande et Shaun Edwards pour les Bleus.
ISSN:2967-0837
2968-0115