Influence des contraceptifs sur abus sexuels chez les jeunes de Dekese

Résumé : Le sujet sur les méthodes de contraception est une urgence impérieuse en république Démocratique du Congo suivant l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/ - 003-/ DEP/DIR/ 2021 du 18 septembre 2021. Nonobstant, lescontraceptifsmalutiliséscorrompentsesutilisateurs;cequi justifieleprésent tr...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: François MFUTU BOSONGO
Format: Article
Language:deu
Published: CRAC, INSAAC 2022-01-01
Series:Akofena
Subjects:
Online Access:https://www.revue-akofena.com/wp-content/uploads/2022/06/38-Francois-MFUTU-BOSONGO-pp.461-470.pdf
Description
Summary:Résumé : Le sujet sur les méthodes de contraception est une urgence impérieuse en république Démocratique du Congo suivant l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/ - 003-/ DEP/DIR/ 2021 du 18 septembre 2021. Nonobstant, lescontraceptifsmalutiliséscorrompentsesutilisateurs;cequi justifieleprésent travail scientifique portant le thème « Influence des contraceptifs sur abus sexuels chez les jeunes de Dekese ». Les contraceptifs ont comme avantages d’espacer les naissances, éviter les grossesses non désirées, aussi bien créer une ambiance agréable entre les partenaires sexuels. Mais malheureusement, la pratique abusive des méthodes ou moyens de contraception occasionne les infections sexuellement transmissibles, des conflits psycho - sociaux et une permissivité sans pareille à Dekese, territoire administratif du Kasaï, en République Démocratique du Congo. En effet, les parents ou tuteurs devaient autoriser ou non l’accès aux méthodes contraceptives aux mineurs de moins de 15 ans, aux femmes mariées selon l’arrêté ministériel du 18 septembre 2021 dans l’article 14 et 15. Bien de fois, la pratique sexuelle et l’utilisation des contraceptifs sont sans stricte règlementation par les parents qui assistent impuissamment à toute sorte d’abus sexuels juvéniles. Selon un rapport de 2018, la prévalence en contraception intéressait à Kinshasa 27 % des femmes âgées de 15 à 24 ans. A l’opposé, cette étude sur le même point à Dekese pour une période allant de 2017 à 2019 les jeunes de 15 à 19 ans a utilisé les contraceptifs au taux de 32, 34 %. Ces jeunes à l’âge scolaire se livrent à l’utilisation des contraceptifs pour contourner une grossesse irresponsable à l’insu de leurs parents souvent, oubliant pour ainsi que la majorité des contraceptifs n’immunisent pas contre les IST, l’Angoisse sociale, à l’exception des préservatifs qui, utilisés correctement protègent à 98% contre les grossesses non désirées et contre les IST.
ISSN:2706-6312
2708-0633