Tableaux tressés. Hubert Damisch, l’art et la topologie

Ce n’est que depuis quelques années que l’histoire de l’art porte un intérêt accru aux questions de topologie et à l’application du savoir topologique dans les œuvres d’art.Dès lors, ont été étudiées les manières dont les relations spatiales se produisent au moyen d’assemblages interrelationnels de...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Helga Lutz
Format: Article
Language:English
Published: University of Limoges 2022-07-01
Series:Actes Sémiotiques
Subjects:
Online Access:https://www.unilim.fr/as/7762
Description
Summary:Ce n’est que depuis quelques années que l’histoire de l’art porte un intérêt accru aux questions de topologie et à l’application du savoir topologique dans les œuvres d’art.Dès lors, ont été étudiées les manières dont les relations spatiales se produisent au moyen d’assemblages interrelationnels de continuité et de discontinuité, d’intérieur et d’extérieur, de jonction et de séparation, de pliage et de dépliage, etc. C’est dans ce contexte que le texte « La peinture est un vrai trois », publié par Hubert Damisch en 1983, a été réexaminé et compris comme une contribution radicale et prospective au débat sur une histoire de l’art topologique. S’appuyant sur la juxtaposition de l’espace euclidien et de l’espace topologique, telle que décrite par Merleau-Ponty dans Le visible et l’invisible, suivi de Note de travail, le texte de Damisch non seulement transfère ce débat au domaine de l’art, mais érige l’image tissée en un modèle théorique qui peut être considéré comme une alternative refoulée face au paradigme encore dominant de la perspective.
ISSN:2270-4957