Conservatisme comptable et coût de la dette : étude sur un échantillon d’entreprises canadiennes

L’objectif de cette recherche est d’étudier l’impact du conservatisme comptable sur le coût de la dette de la firme. Nous avons utilisé deux modèles pour mesurer le conservatisme comptable à savoir le modèle de Basu (1997), et le modèle de Beaver et Ryan (2000). Sur la base d’un échantillon composé...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Mohamed Ali Zarai, Mourad Abderrahim
Format: Article
Language:English
Published: Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa / Centre on Governance University of Ottawa 2009-01-01
Series:Revue Gouvernance
Online Access:https://id.erudit.org/iderudit/1039097ar
Description
Summary:L’objectif de cette recherche est d’étudier l’impact du conservatisme comptable sur le coût de la dette de la firme. Nous avons utilisé deux modèles pour mesurer le conservatisme comptable à savoir le modèle de Basu (1997), et le modèle de Beaver et Ryan (2000). Sur la base d’un échantillon composé de 85 entreprises canadiennes, nous avons soulevé l’influence du conservatisme comptable sur le coût de la dette. Nos résultats empiriques confirment le fait que, le conservatisme comptable joue un rôle important dans l’atténuation des conflits d’intérêts entre actionnaires et créanciers. En effet, cette évidence nous a guidé pour tester l’influence du conservatisme comptable sur le coût de la dette de la firme. Nous avons trouvé que le conservatisme comptable affecte négativement le coût de la dette.
ISSN:1912-0362