Summary: | Le courant de recherche sur l’apprentissage des langues étrangères commence à se centrer autour de la notion d’interaction depuis les années 1970. A partir de l’observation du langage verbal et du langage non verbal des participants, des places interactionnelles et de la manière dont ils les occupent, sont dégagés des modes de fonctionnement de l’interaction dans les milieux d’apprentissage. Fondé sur l’analyse interactionnelle d’un enregistrement audiovisuel en milieu de groupe de travail (GDT), cet article s’intéresse particulièrement au langage non verbal et au langage verbal d’une étudiante chinoise, pendant son interaction avec les autres membres du groupe. L’objectif de cette étude est de montrer que le langage non verbal sert à compenser l’asymétrie du pouvoir linguistique entre l’étudiante chinoise et les étudiants français natifs, dans la mesure où il peut notamment renforcer ses compétences interactionnelles et mobiliser sa participation volontaire à l’interaction.
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