Le non-dit de la conjonction mariages civil et religieux à Kinshasa

La démarcation entre les deux visions du mariage (civil et religieux) n’est qu’une simple leçon d’histoire conceptuelle selon la formule socialement acceptée « à l’Etat le contrat, à l’Eglise le sacrement ». Il n’en est rien en réalité étant donné que le civil et le religieux se disputent la paterni...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Agnès NTUMBA MBIYA
Format: Article
Language:English
Published: Chaire de Dynamique Sociale – Presses de l’Université de Kinshasa 2023-04-01
Series:Mouvements et Enjeux Sociaux
Subjects:
Online Access:https://mesrids.org/wp-content/uploads/2023/04/08_MES_n%C2%B0127_mars_avril_2023_Article_Agnes.pdf?ver
Description
Summary:La démarcation entre les deux visions du mariage (civil et religieux) n’est qu’une simple leçon d’histoire conceptuelle selon la formule socialement acceptée « à l’Etat le contrat, à l’Eglise le sacrement ». Il n’en est rien en réalité étant donné que le civil et le religieux se disputent la paternité de quelque chose qui est en réalité antérieure en eux. Pour constituer notre raisonnement, nous nous sommes appuyée sur le caractère indissoluble du mariage qui est reconnu par l’Etat et l’Eglise, mais qui diffère selon les procédures. C’est le contrat perpétuel par destination qui justifie la continuité du mariage qu’il soit civil ou religieux dans le contexte de la ville de Kinshasa.
ISSN:2790-3095
2790-3109