Problématique de la notation des tons en ngam

Résumé: L’enseignement en ngam doit intégrer des principes qui permettront aux apprenants de passer à la maitrise de la langue française sans difficulté majeur. Le ngam connait trois tons ponctuels et trois tons modulés. Les corpus lexical et syntaxique sur qui le présent travail s’est basé, sont co...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Emmanuel SIASTAN
Format: Article
Language:deu
Published: CRAC, INSAAC 2023-09-01
Series:Akofena
Description
Summary:Résumé: L’enseignement en ngam doit intégrer des principes qui permettront aux apprenants de passer à la maitrise de la langue française sans difficulté majeur. Le ngam connait trois tons ponctuels et trois tons modulés. Les corpus lexical et syntaxique sur qui le présent travail s’est basé, sont composés respectivement de 350 items et 180 structures syntaxiques. En plus des questions linguistiques, pédagogiques et pratiques, tout en passant par le test de lecture, la notation et l’enseignement des tons doit aussi scruter les principes de la « graphisation » vocalique de l’arabe. L’article propose une écriture à tons pour les items, pour des raisons de pertinence sémantique, contre une écriture dépourvue d’unités suprasegmentales dans les formes syntaxiques, pour des raisons de simplification orthographique. L’article suggère également que l’écriture phonologique n’accordera d’importance qu’aux tons grammaticaux puisque la pertinence lexico-sémantique est dès lors augurée à travers les relations d’interdépendance. Enfin la notation des tons grammaticaux pour les transcriptions phonologiques et des tons lexicaux fera fi du ton bas en fonction de sa large représentativité dans la langue ngam. Ainsi, l’absence d’un élément suprasegmental sur un phonème tonal marquera le ton bas. Mots-clés : ton, enseignement, ton ponctuel, langue maternelle, ton grammatical.
ISSN:2706-6312
2708-0633