La traite mécanique des chèvres

Avec une machine à traire, le nombre de chèvres traites par heure est indépendant de la vitesse de traite individuelle de chaque animal si l’on dispose d’un nombre suffisant de faisceaux-trayeurs. Mais, pour optimiser l’emploi de la main d’oeuvre, il faut envisager de supprimer des interventions man...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: J. LE DU
Format: Article
Language:fra
Published: Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) 1989-02-01
Series:INRAE Productions Animales
Online Access:https://productions-animales.org/article/view/4397
Description
Summary:Avec une machine à traire, le nombre de chèvres traites par heure est indépendant de la vitesse de traite individuelle de chaque animal si l’on dispose d’un nombre suffisant de faisceaux-trayeurs. Mais, pour optimiser l’emploi de la main d’oeuvre, il faut envisager de supprimer des interventions manuelles telles que le lavage du pis et l’égouttage, de moduler les intervalles entre traites voire de supprimer certaines d’entre elles, par exemple en trayant une fois par jour en fin de lactation. Les pertes de lait demeurent souvent acceptables et un trayeur habile peut traire, sans problème de mammites, jusqu’au 240 chèvres en une heure dans un manège bien conçu. L’équipement de traite pour chèvres a été peu étudié. Une fréquence de pulsation de 70 à 100 pulsations par minute ; un rapport de succion de 50 à 70 % et un niveau de vide de 36 à 44 kPa apparaissent justifiés. D’autres caractéristiques telles que la hauteur du lactoduc, le type de manchon, le poids du faisceau-trayeur et le volume de la griffe semblent avoir moins d’importance. Habituellement, le volume de la griffe et la capacité de la pompe à vide sont plus élevés que pour les vaches bien que les raisons ne soient pas clairement établies.  
ISSN:2824-3633