Summary: | La Renaissance accorde une place importante, au sein de l’éducation, aux exercices physiques, à la gymnastique et aux jeux sportifs. Il s’agit donc d’étudier comment la culture éducative des xve et xvie siècles italiens fait sienne la maxime tirée de Juvénal « Mens sana in corpore sano », en intégrant le sport à la fois de manière théorique dans trois traités majeurs (Vegio, De Educatione liberorum, 1491 ; Alberti, Della Famiglia, 1430-1440 ; Piccolomini, De Liberorum Educatione, 1450), dans la pratique au sein de la Casa Giocosa fondée en 1423 à Mantoue par Vittorino da Feltre mais aussi de manière emblématique dans quelques portraits de la peinture italienne où les instruments servant à pratiquer les sports deviennent les attributs d’une position sociale. Dans la formation de l’homme de bien, les exercices physiques sont primordiaux à la fois comme préparation militaire et comme nécessité hygiéniste et médicale, au point qu’il convient de les afficher pour la postérité.
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