Nocardiose canine due à Nocardia caviae

Les auteurs, après avoir passé en revue les diverses observations déjà publiées de nocardiose canine, montrent combien était imprécis à l'origine le genre de l'actinomycète en cause. C'est l'espèce Nocardia asteroides qui a été rencontrée le plus fréquemment chez le chien, isolée...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: I.E. Mostafa, L. Cerny, J. Cerna
Format: Article
Language:English
Published: CIRAD 1968-02-01
Series:Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux
Subjects:
Online Access:https://revues.cirad.fr/index.php/REMVT/article/view/7582
Description
Summary:Les auteurs, après avoir passé en revue les diverses observations déjà publiées de nocardiose canine, montrent combien était imprécis à l'origine le genre de l'actinomycète en cause. C'est l'espèce Nocardia asteroides qui a été rencontrée le plus fréquemment chez le chien, isolée de lésions diverses (méningite, péritonite, pleurésie purulente, pleurésie granulomateuse, abcès du foie, abcès du poumon, etc...). Dans l'observation présente, il s'agit de deux cas naturels de nocardiose du chien, étudiés à la clinique vétérinaire de Khartoum (Soudan). Chez le premier animal, les lésions visibles étaient constituées par une plaie fistuleuse de la région inguinale et des lésions nécrotiques et purulentes de la région axillaire. Chez le second, deux fistules purulentes étaient situées au cou et en arrière, près du bord antérieur de l'épaule. Les autopsies montrèrent que, dans les deux cas, la nocardiose était généralisée; des nodules actinomycosiques, dont la taille variait de quelques millimètres à trois centimètres, parsemaient les poumons, les reins, le foie et la rate. Histologiquement ces lésions étaient absolument classiques
ISSN:0035-1865
1951-6711