Η πρωτοβυζαντινή Μεσσήνη (5ος-7ος αιώνας) και προβλήματα της χειροποίητης κεραμικής στην Πελοπόννησο

&nbsp; <p>Ilias Anagnostakis - Natalia Poulou-Papadimitriou</p><p>Mess&egrave;ne protobyzantine (Ve-VIIe s.) et probl&egrave;mes de la c&eacute;ramique model&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se.</p><p>L'&eacute;tude est divis&...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Ηλίας ΑΝΑΓΝΩΣΤΑΚΗΣ, Ναταλία ΠΟΥΛΟΥ
Format: Article
Language:deu
Published: National Hellenic Research Foundation 1997-09-01
Series:Byzantina Symmeikta
Subjects:
Online Access:http://ejournals.epublishing.ekt.gr/index.php/bz/article/view/3622
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author Ηλίας ΑΝΑΓΝΩΣΤΑΚΗΣ
Ναταλία ΠΟΥΛΟΥ
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Ναταλία ΠΟΥΛΟΥ
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collection DOAJ
description &nbsp; <p>Ilias Anagnostakis - Natalia Poulou-Papadimitriou</p><p>Mess&egrave;ne protobyzantine (Ve-VIIe s.) et probl&egrave;mes de la c&eacute;ramique model&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se.</p><p>L'&eacute;tude est divis&eacute;e en trois chapitres, qui suivent l'enqu&ecirc;te, l'orientation et les stades du travail entrepris. Dans le chapitre I (Mess&egrave;ne protobyzantine Ve-VIIe s.) nous pr&eacute;sentons une synth&egrave;se de l'ensemble de la ville d'apr&egrave;s les sources et les fouilles r&eacute;centes dirig&eacute;es par P. Themelis. La d&eacute;couverte des tr&eacute;sors des monnaies dat&eacute;es du 6e s., d'un habitat et d'un cimeti&egrave;re chr&eacute;tien, o&ugrave; sont utilis&eacute;s des mat&eacute;riaux provenant de la cit&eacute; antique et romaine, et surtout les objets trouv&eacute;s dans la tombe 31B (une boucle et un pot model&eacute;) nous ont conduit &agrave; sugg&eacute;rer la survie de l'habitat au milieu du 7e s. La datation r&eacute;sulte par l'&eacute;tude d'un nombre de fibules identiques &agrave; celle de la tombe 31B, trouv&eacute;es dans le territoire grec et que nous consid&eacute;rons de provenance byzantine et d'utilisation commune. Cette datation s'applique, par cons&eacute;quent, au pot model&eacute;, lui aussi identique au pot d'une tombe de Corinthe, consid&eacute;r&eacute;e comme &laquo;avaroslave&raquo; ou &laquo;barbare&raquo; et dat&eacute;e vaguement &agrave; la fin du 6e-d&eacute;but 7e s. Ce fut, donc, une raison suffisante pour le r&eacute;examen exhaustif et la r&eacute;appr&eacute;ciation de l'ensemble de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se afin de trancher sur la question barbare ou slave et de donner une chronologie <em>ante</em> <em>quem</em> de la tombe et de l'habitat protobyzantin de Mess&egrave;ne.</p><p>L'&eacute;tude de la c&eacute;ramique model&eacute;e est pr&eacute;sent&eacute;e au chapitre II: La C&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se. D'embl&eacute;e nous proposons la d&eacute;signation de cette c&eacute;ramique comme model&eacute;e (&chi;&epsilon;&iota;&rho;&omicron;&pi;&omicron;ί&eta;&tau;&eta;) au lieu des termes &laquo;slave&raquo; ou &laquo;avaroslave&raquo;. Par cette appellation ces objets sont d&eacute;tach&eacute;s de toute id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue et de toute interpr&eacute;tation historiographique. La c&eacute;ramique model&eacute;e est regroup&eacute;e en trois cat&eacute;gories: 1) C&eacute;ramique commune de production familiale, 2) C&eacute;ramique qui sert de mobilier (pot) fun&eacute;raire, et 3) Urnes d'incin&eacute;ration. Ces trois cat&eacute;gories correspondaient aux besoins et aux moeurs d'une population au d&eacute;but h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne, qui v&eacute;cut en commun la transition vers une &eacute;conomie du troc. Ainsi la poterie commune, diversifi&eacute;e suivant les r&eacute;gions et les moeurs, est &eacute;tudi&eacute;e en dehors de toute interpr&eacute;tation ethnique douteuse, mais comme produit de l'ensemble d'une population, que caract&eacute;risent les interf&eacute;rences culturelles. Les urnes &agrave; incineration de l'Olympie restent uniques, une exception dans l'ensemble du P&eacute;loponn&egrave;se: elles sont attribu&eacute;es aux Slaves de la r&eacute;gion, qui tout en restant en marge, ils vivaient en rapport avec les autochtones. Une grande partie du chapitre II est consacr&eacute;e au r&eacute;examen de la c&eacute;ramique model&eacute;e d'Argos, ainsi qu'&agrave; la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute;, qui fut trouv&eacute;e dans la m&ecirc;me couche. Avec des arguments, qui r&eacute;sultent des recherches r&eacute;centes sur la c&eacute;ramique tourn&eacute;e et sur la stromatographie probl&eacute;matique des fouilles d'Argos, cette c&eacute;ramique ne peut que dater du 7e si&egrave;cle. Cela nous am&egrave;ne forc&eacute;ment &agrave; la critique et l'abandon de la chronologie propos&eacute;e par Aupert et de l'attribution de la c&eacute;ramique model&eacute; de l'Argos aux envahisseurs avaroslaves du 585. Apr&egrave;s l'examen critique de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e toujours avec de la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute; dans un nombre de sites p&eacute;loponn&eacute;siens (Argos, Tiryns, Isthmia, Sparte, Pallantion) nous constatons que cette c&eacute;ramique s'&eacute;tend du 7e au 14e s.; elle peut ainsi &ecirc;tre difficilement attribu&eacute;e aux invasions slaves du 6e-7e s. ou &agrave; une seule partie de la population. Au contraire, elle constitue un autre type de c&eacute;ramique utilis&eacute;e par l'ensemble de la population &agrave; travers les si&egrave;cles en m&ecirc;me temps que la c&eacute;ramique tourn&eacute;e. En conclusion, la c&eacute;ramique mont&eacute;e &agrave; la main trouv&eacute;e en Gr&egrave;ce n'est ni toujours ni forc&eacute;ment slave.</p><p>Dans le Chapitre III: La c&eacute;ramique model&eacute;e dans l'Ouest du P&eacute;loponn&egrave;se et les perspectives de la recherche, notre orientation consiste &agrave; r&eacute;&eacute;valuer l'impact des invasions slaves dans le P&eacute;loponn&egrave;se et surtout dans sa partie Ouest consid&eacute;r&eacute;e comme la r&eacute;gion slavis&eacute;e par excellence. Nous essayons d'examiner sur le terrain, sans id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue, &agrave; quoi correspondent les &laquo;Dark Ages&raquo; de la r&eacute;gion et de sa slavisation, d'autant plus que la c&eacute;ramique model&eacute;e commune y manque compl&egrave;tement, alors qu'elle est plut&ocirc;t abondante dans la partie Est, qui fut toujours sous contr&ocirc;le byzantin. Consid&eacute;rant a priori comme slaves les objets de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous proposons une hypoth&egrave;se de travail, calqu&eacute;e sur celle de plusieurs chercheurs, pour esquisser la Mess&egrave;ne et sa r&eacute;gion &agrave; l'&eacute;poque des invasions avaroslaves vers le 580. Ainsi, avec des arguments tir&eacute;s de la toponymie, des tr&eacute;sors et des textes post&eacute;rieurs, mais surtout utilisant le t&eacute;moignage des urnes &agrave; incin&eacute;ration de l'Olympie, que certains datent vers la fin du 6e s., et le pot model&eacute; de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous constatons que tout s'accorde pour donner droit et justifier le r&eacute;cit du 10e s. de la <em>Chronique de Monembasie</em> sur la slavisation de la r&eacute;gion de l'Ouest d&eacute;j&agrave; &agrave; la fin du 6e s. Cette structure s'&eacute;croule n&eacute;anmoins si les objets de la tombe sont dat&eacute;s au milieu du 7e s. Ce genre d'approche met en relief l'impact de l'historiographie et les probl&egrave;mes du rapport entre les textes et les donn&eacute;es arch&eacute;ologiques. Nous pensons finalement que la c&eacute;ramique model&eacute;e nous offre plut&ocirc;t des informations pr&eacute;cieuses sur la coexistence et les interf&eacute;rences culturelles. Mais plus encore: nous consid&eacute;rons comme la seule perspective de la recherche sur la c&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se celle qui sera bas&eacute;e sur une nouvelle approche. Une approche qui posera un autre regard sur le probl&egrave;me du rapport entre textes et donn&eacute;es arch&eacute;ologiques, sur le probl&egrave;me du passage &agrave; une &eacute;conomie du troc, de la rar&eacute;faction et la ruralisation des villes et sur le retour &agrave; une poterie locale faite &agrave; la main.</p><p>&nbsp;</p>
first_indexed 2024-12-12T22:12:47Z
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id doaj.art-cf85f6929aaf4b0ea576510c97563913
institution Directory Open Access Journal
issn 1105-1639
1791-4884
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publishDate 1997-09-01
publisher National Hellenic Research Foundation
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La d&eacute;couverte des tr&eacute;sors des monnaies dat&eacute;es du 6e s., d'un habitat et d'un cimeti&egrave;re chr&eacute;tien, o&ugrave; sont utilis&eacute;s des mat&eacute;riaux provenant de la cit&eacute; antique et romaine, et surtout les objets trouv&eacute;s dans la tombe 31B (une boucle et un pot model&eacute;) nous ont conduit &agrave; sugg&eacute;rer la survie de l'habitat au milieu du 7e s. La datation r&eacute;sulte par l'&eacute;tude d'un nombre de fibules identiques &agrave; celle de la tombe 31B, trouv&eacute;es dans le territoire grec et que nous consid&eacute;rons de provenance byzantine et d'utilisation commune. Cette datation s'applique, par cons&eacute;quent, au pot model&eacute;, lui aussi identique au pot d'une tombe de Corinthe, consid&eacute;r&eacute;e comme &laquo;avaroslave&raquo; ou &laquo;barbare&raquo; et dat&eacute;e vaguement &agrave; la fin du 6e-d&eacute;but 7e s. Ce fut, donc, une raison suffisante pour le r&eacute;examen exhaustif et la r&eacute;appr&eacute;ciation de l'ensemble de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se afin de trancher sur la question barbare ou slave et de donner une chronologie <em>ante</em> <em>quem</em> de la tombe et de l'habitat protobyzantin de Mess&egrave;ne.</p><p>L'&eacute;tude de la c&eacute;ramique model&eacute;e est pr&eacute;sent&eacute;e au chapitre II: La C&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se. D'embl&eacute;e nous proposons la d&eacute;signation de cette c&eacute;ramique comme model&eacute;e (&chi;&epsilon;&iota;&rho;&omicron;&pi;&omicron;ί&eta;&tau;&eta;) au lieu des termes &laquo;slave&raquo; ou &laquo;avaroslave&raquo;. Par cette appellation ces objets sont d&eacute;tach&eacute;s de toute id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue et de toute interpr&eacute;tation historiographique. La c&eacute;ramique model&eacute;e est regroup&eacute;e en trois cat&eacute;gories: 1) C&eacute;ramique commune de production familiale, 2) C&eacute;ramique qui sert de mobilier (pot) fun&eacute;raire, et 3) Urnes d'incin&eacute;ration. Ces trois cat&eacute;gories correspondaient aux besoins et aux moeurs d'une population au d&eacute;but h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne, qui v&eacute;cut en commun la transition vers une &eacute;conomie du troc. Ainsi la poterie commune, diversifi&eacute;e suivant les r&eacute;gions et les moeurs, est &eacute;tudi&eacute;e en dehors de toute interpr&eacute;tation ethnique douteuse, mais comme produit de l'ensemble d'une population, que caract&eacute;risent les interf&eacute;rences culturelles. Les urnes &agrave; incineration de l'Olympie restent uniques, une exception dans l'ensemble du P&eacute;loponn&egrave;se: elles sont attribu&eacute;es aux Slaves de la r&eacute;gion, qui tout en restant en marge, ils vivaient en rapport avec les autochtones. Une grande partie du chapitre II est consacr&eacute;e au r&eacute;examen de la c&eacute;ramique model&eacute;e d'Argos, ainsi qu'&agrave; la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute;, qui fut trouv&eacute;e dans la m&ecirc;me couche. Avec des arguments, qui r&eacute;sultent des recherches r&eacute;centes sur la c&eacute;ramique tourn&eacute;e et sur la stromatographie probl&eacute;matique des fouilles d'Argos, cette c&eacute;ramique ne peut que dater du 7e si&egrave;cle. Cela nous am&egrave;ne forc&eacute;ment &agrave; la critique et l'abandon de la chronologie propos&eacute;e par Aupert et de l'attribution de la c&eacute;ramique model&eacute; de l'Argos aux envahisseurs avaroslaves du 585. Apr&egrave;s l'examen critique de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e toujours avec de la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute; dans un nombre de sites p&eacute;loponn&eacute;siens (Argos, Tiryns, Isthmia, Sparte, Pallantion) nous constatons que cette c&eacute;ramique s'&eacute;tend du 7e au 14e s.; elle peut ainsi &ecirc;tre difficilement attribu&eacute;e aux invasions slaves du 6e-7e s. ou &agrave; une seule partie de la population. Au contraire, elle constitue un autre type de c&eacute;ramique utilis&eacute;e par l'ensemble de la population &agrave; travers les si&egrave;cles en m&ecirc;me temps que la c&eacute;ramique tourn&eacute;e. En conclusion, la c&eacute;ramique mont&eacute;e &agrave; la main trouv&eacute;e en Gr&egrave;ce n'est ni toujours ni forc&eacute;ment slave.</p><p>Dans le Chapitre III: La c&eacute;ramique model&eacute;e dans l'Ouest du P&eacute;loponn&egrave;se et les perspectives de la recherche, notre orientation consiste &agrave; r&eacute;&eacute;valuer l'impact des invasions slaves dans le P&eacute;loponn&egrave;se et surtout dans sa partie Ouest consid&eacute;r&eacute;e comme la r&eacute;gion slavis&eacute;e par excellence. Nous essayons d'examiner sur le terrain, sans id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue, &agrave; quoi correspondent les &laquo;Dark Ages&raquo; de la r&eacute;gion et de sa slavisation, d'autant plus que la c&eacute;ramique model&eacute;e commune y manque compl&egrave;tement, alors qu'elle est plut&ocirc;t abondante dans la partie Est, qui fut toujours sous contr&ocirc;le byzantin. Consid&eacute;rant a priori comme slaves les objets de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous proposons une hypoth&egrave;se de travail, calqu&eacute;e sur celle de plusieurs chercheurs, pour esquisser la Mess&egrave;ne et sa r&eacute;gion &agrave; l'&eacute;poque des invasions avaroslaves vers le 580. Ainsi, avec des arguments tir&eacute;s de la toponymie, des tr&eacute;sors et des textes post&eacute;rieurs, mais surtout utilisant le t&eacute;moignage des urnes &agrave; incin&eacute;ration de l'Olympie, que certains datent vers la fin du 6e s., et le pot model&eacute; de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous constatons que tout s'accorde pour donner droit et justifier le r&eacute;cit du 10e s. de la <em>Chronique de Monembasie</em> sur la slavisation de la r&eacute;gion de l'Ouest d&eacute;j&agrave; &agrave; la fin du 6e s. Cette structure s'&eacute;croule n&eacute;anmoins si les objets de la tombe sont dat&eacute;s au milieu du 7e s. Ce genre d'approche met en relief l'impact de l'historiographie et les probl&egrave;mes du rapport entre les textes et les donn&eacute;es arch&eacute;ologiques. Nous pensons finalement que la c&eacute;ramique model&eacute;e nous offre plut&ocirc;t des informations pr&eacute;cieuses sur la coexistence et les interf&eacute;rences culturelles. Mais plus encore: nous consid&eacute;rons comme la seule perspective de la recherche sur la c&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se celle qui sera bas&eacute;e sur une nouvelle approche. Une approche qui posera un autre regard sur le probl&egrave;me du rapport entre textes et donn&eacute;es arch&eacute;ologiques, sur le probl&egrave;me du passage &agrave; une &eacute;conomie du troc, de la rar&eacute;faction et la ruralisation des villes et sur le retour &agrave; une poterie locale faite &agrave; la main.</p><p>&nbsp;</p>http://ejournals.epublishing.ekt.gr/index.php/bz/article/view/3622ΑρχαιολογίαΙστορία του πολιτισμούνομισματικήτέχνεςιστορίαγεωγραφίαανθρωπολογία
spellingShingle Ηλίας ΑΝΑΓΝΩΣΤΑΚΗΣ
Ναταλία ΠΟΥΛΟΥ
Η πρωτοβυζαντινή Μεσσήνη (5ος-7ος αιώνας) και προβλήματα της χειροποίητης κεραμικής στην Πελοπόννησο
Byzantina Symmeikta
Αρχαιολογία
Ιστορία του πολιτισμού
νομισματική
τέχνες
ιστορία
γεωγραφία
ανθρωπολογία
title Η πρωτοβυζαντινή Μεσσήνη (5ος-7ος αιώνας) και προβλήματα της χειροποίητης κεραμικής στην Πελοπόννησο
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