La pratique du phénomène Mosingo chez les Ngombe de Bolomba, est-elle l’expression avérée d’une sorcellerie positive ? Essai d’interprétation anthropologique

Comment défendre sa santé et sa vie est une problématique courante chez les africains, en général, et chez les Ngombe de Bolomba, en particulier. Il s’agit là des valeurs essentielles et fondamentales pour l’individu et pour la société, d’où la nécessité de se protéger contre les attaques d’où qu’el...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Thomas BADJELA DENGBA
Format: Article
Language:English
Published: Chaire de Dynamique Sociale – Presses de l’Université de Kinshasa 2022-01-01
Series:Mouvements et Enjeux Sociaux
Subjects:
Online Access:https://mesrids.org/wp-content/uploads/2022/01/MES-RIDS-121janvier-mars-2022-Badjela2.pdf
Description
Summary:Comment défendre sa santé et sa vie est une problématique courante chez les africains, en général, et chez les Ngombe de Bolomba, en particulier. Il s’agit là des valeurs essentielles et fondamentales pour l’individu et pour la société, d’où la nécessité de se protéger contre les attaques d’où qu’elles viennent. C’est pour cela que la plupart des gens emploient tous les moyens, y compris le recours aux médecins traditionnels, aux marabouts ou aux dirigeants des sectes à miracles, sans que des considérations de foi comme de doctrine puissent les retenir ; encore moins le statut d’intellectuel ou d’évolué. C’est dans cet ordre d’idées que chez les Ngombe, territoire de Bolomba, province de l’Equateur, grâce à Mosingo, les populations se prémunissaient contre toute attaque des sorciers, toutes sortes d’effets malencontreux, toute magie noire offensive. Sous cette idéologie, il était recommandé d’abandonner tous les fétiches, de mauvaises pratiques, de « nettoyer » les villages de tous les maux qui les rongeaient. Aussi dans cette étude, l’auteur s’interroge-t-il et répond à la question de savoir si ce phénomène relève d’une sorcellerie positive ?
ISSN:2790-3095
2790-3109