Ce qui se cache derrière la spectacularisation du travail artistique des femmes : réflexion sur le chantier féministe du Théâtre Espace Go

Revenant sur le chantier féministe du Théâtre Espace Go qui s’est tenu en avril 2019, l’autrice réfléchit au travail artistique des femmes dans le milieu théâtral, en prenant comme point focal les notions d’événement et de quotidienneté telles que théorisées par les philosophes Françoise Collin et H...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Marie-Claude Garneau
Format: Article
Language:English
Published: Société québécoise d'études théâtrales (SQET) 2019-01-01
Series:Percées
Subjects:
Online Access:https://id.erudit.org/iderudit/1075198ar
Description
Summary:Revenant sur le chantier féministe du Théâtre Espace Go qui s’est tenu en avril 2019, l’autrice réfléchit au travail artistique des femmes dans le milieu théâtral, en prenant comme point focal les notions d’événement et de quotidienneté telles que théorisées par les philosophes Françoise Collin et Hannah Arendt. Elle soutient que la semaine de conférences et de midi-causeries aurait peut-être dû s’inspirer davantage des situations d’inégalité et d’oppression vécues par les femmes du milieu théâtral, ce quotidien où il se vit des choses, plutôt que de les effacer derrière l’événement, c’est-à-dire la monstration de ce qui est déjà là, acquis. En conclusion, l’autrice soutient que le chantier féministe du Théâtre Espace Go doit être le point de départ vers une discussion plus large sur de nouvelles façons de travailler ou, à tout le moins, de nouvelles façons de reconnaître le travail que représente la création artistique des femmes.
ISSN:2563-660X