L'absurde : des définitions lexicographiques et philosophiques vers une catégorie esthétique
Rares sont les termes qui ont provoqué au cours des cent dernières années une adhésion et un rejet aussi importants que l'absurde. L'exemple le plus criant de cette problématisation est la conception du « Théâtre de l'absurde », mise en place dès 1961 par le critique de théâtre britan...
Main Author: | |
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Format: | Article |
Language: | Catalan |
Published: |
Masaryk University
2015-11-01
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Series: | Études romanes de Brno |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.phil.muni.cz/erb/article/view/26303 |
Summary: | Rares sont les termes qui ont provoqué au cours des cent dernières années une adhésion et un rejet aussi importants que l'absurde. L'exemple le plus criant de cette problématisation est la conception du « Théâtre de l'absurde », mise en place dès 1961 par le critique de théâtre britannique Martin Esslin: si nombre de critiques la considèrent comme une référence, pour d'autres, elle est imprécise et vague. La présente étude pose d'emblée les questions suivantes : Indépendamment de la conception de M. Esslin, l'absurde peut-il représenter une catégorie esthétique opérationnelle ? Si tel est le cas, quelles sont ses caractéristiques ? L'objectif de l'article est d'examiner le potentiel esthétique de l'absurde auquel renvoient ses définitions lexicographique et philosophique. Comme le terme a été dans les années 1950 fortement popularisé par les existentialismes français, cette étude interrogera tant ses définitions contemporaines que, afin d'entendre dans quelle mesure considérer l'absurde comme une catégorie esthétique est l'héritage de Sartre et Camus, celles provenant des décades antérieures aux années 1930. |
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ISSN: | 1803-7399 2336-4416 |